
États-Unis: le mari de Nancy Pelosi attaqué, l’agresseur cherchait la cheffe démocrate américaine
Le Journal de Montréal
Un homme a attaqué vendredi matin le mari de la cheffe des démocrates au Congrès Nancy Pelosi, a rapporté la police, mais l’agresseur présumé cherchait en réalité la dirigeante américaine, une nouvelle illustration des dangers planant sur les élus à deux semaines des élections de mi-mandat.
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Vers 02H30 du matin vendredi, le suspect est entré dans le domicile du couple à San Francisco et a «violemment attaqué» Paul Pelosi avec un marteau, le frappant au moins une fois, a indiqué le chef de police de cette métropole de Californie, Bill Scott.
Cet homme cherchait Nancy Pelosi et a «menacé de mort» son mari, a précisé plus tard le porte-parole de la présidente de la Chambre des représentants, Drew Hammill.
Mme Pelosi, 82 ans, se trouvait à Washington au moment de l’attaque.
Paul Pelosi, lui aussi octogénaire, a «été opéré avec succès pour soigner une fracture du crâne et de graves blessures au bras droit et aux mains», a ajouté Drew Hammill.
Les médecins «pensent qu’il se rétablira complètement», a-t-il déclaré.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.