
États-Unis: la justice rétablit la loi antiavortement du Texas
Le Journal de Montréal
Une Cour d’appel fédérale a permis au Texas, vendredi, de rétablir une loi interdisant la majorité des avortements dans cet État américain, deux jours après le blocage de ce texte controversé.
Cette loi ultra-restrictive, entrée en vigueur le 1er septembre, interdit d’avorter une fois que les battements de cœur de l’embryon sont détectés, soit à environ six semaines de grossesse, quand la plupart des femmes ignorent encore être enceintes.
La loi ne prévoit pas d’exception en cas de viol ou d’inceste.
Elle avait été bloquée temporairement, mercredi, par un juge fédéral du Texas, Robert Pitman, à la suite d’une plainte du gouvernement de Joe Biden. «Cette cour ne permettra pas que cette privation choquante d’un droit si important se poursuive un jour de plus», avait écrit le juge dans sa décision.
Les avortements au-delà de six semaines avaient alors repris dans les cliniques de l’État.
Le procureur général du Texas, le républicain Ken Paxton, avait fait appel devant la cour fédérale de La Nouvelle-Orléans, réputée comme l’une des plus conservatrices du pays, qui lui a donné raison.
«Grande nouvelle ce soir», a tweeté M. Paxton, sitôt la décision en appel rendue publique. «Je combattrai les excès du gouvernement fédéral à chaque tournant», a-t-il ajouté.
L’organisation Planned Parenthood a immédiatement réagi, estimant que ce jugement «ignore encore une fois un demi-siècle de précédents protégeant le droit constitutionnel à l’avortement».
En raison de ce jugement, l’organisation a également annoncé qu’elle suspendait pour l’instant les avortements à plus de six semaines.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.