
États-Unis: Joe Biden joue son va-tout politique pour faire passer une vaste réforme électorale
Le Journal de Montréal
WASHINGTON | Le déplacement est symboliquement chargé et politiquement très risqué : Joe Biden va promettre mardi en Géorgie de tout faire pour réformer le droit électoral américain, de manière à protéger l’accès des minorités et en particulier des Afro-américains aux urnes.
• À lire aussi: Ukraine: Moscou dit ne prévoir aucune attaque, veut poursuivre les pourparlers avec Washington
• À lire aussi: Submergés par le variant Omicron: les Texans se ruent sur les tests
Pour cela, le président devrait apporter officiellement son soutien à une manœuvre controversée, qui permettrait de faire sauter le verrou de l’opposition républicaine au Sénat, a fait savoir un haut responsable de la Maison-Blanche.
«Je ne cèderai pas. Je ne tremblerai pas. Je défendrai votre droit à voter et notre démocratie contre les ennemis intérieurs et extérieurs», va lancer le démocrate de 79 ans à son auditoire, selon un extrait de son discours communiqué à l’avance.
Joe Biden, après un vibrant plaidoyer pour la démocratie la semaine dernière au Capitole, a choisi de s’exprimer en Géorgie, ancien État esclavagiste, emblématique de la lutte pour les droits civiques d’hier et des déchirements politiques d’aujourd’hui.
Martin Luther King
Le démocrate, qui a bénéficié avant son élection du soutien décisif de figures de la communauté afro-américaine, leur a promis de poursuivre et parachever les combats de Martin Luther King.
Avec la vice-présidente Kamala Harris, il doit déposer à Atlanta une gerbe sur la tombe de l’icône de la lutte contre les discriminations raciales, assassiné en 1968, et de sa femme Coretta Scott King. Puis Joe Biden visitera l’église baptiste où l’icône de la mobilisation non-violente a officié.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.