
État de santé de Joe Biden: flambée de l’angoisse dans son propre camp
Le Journal de Montréal
Les poids lourds et parlementaires démocrates ont commencé jeudi à s’interroger publiquement sur l’état de forme de Joe Biden, avec même un premier appel public à ce que le président américain retire sa candidature à un second mandat.
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«J’ai espoir qu’il prendra la décision difficile et douloureuse de se retirer. Je l’appelle respectueusement à le faire», a écrit le Texan Lloyd Doggett dans un communiqué aux médias américains.
«Il ne doit pas nous livrer à Trump en 2024», a ajouté ce parlementaire démocrate, le premier à demander publiquement que le président jette l’éponge.
«Je pense qu’il est légitime de se demander s’il s’agit d’un simple épisode ou d’un état» durable, a lancé pour sa part la très influente Nancy Pelosi, ancienne présidente démocrate de la Chambre des représentants, sur la chaîne préférée de Joe Biden, MSNBC.
Elle fait évidemment référence au calamiteux débat de jeudi dernier, lors duquel le démocrate de 81 ans a perdu pied face à son rival républicain Donald Trump.
Depuis, les cadres du parti semblaient hésitants, laissant peut-être une chance à Joe Biden de calmer réellement les inquiétudes avec une conférence de presse sans prompteur ou une longue interview sans filet, ce qu’il n’a pas fait.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.