
Élections présidentielles: les Français de Montréal font entendre leur voix
Le Journal de Montréal
Le temps gris et la longue file d’attente autour du Palais des congrès n’ont pas découragé les Français de Montréal à venir déposer leur bulletin de vote, samedi, pour le premier tour des élections présidentielles françaises.
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Des personnes étaient même présentes depuis 7 h du matin, soit deux heures avant l’ouverture du vote, pour être sûres de ne pas revivre le cauchemar des dernières élections présidentielles en 2017.
«On a fait quatre heures d’attente il y a cinq ans, donc on se dit qu’on est encore dans les temps», a témoigné en souriant Maëlle Amsellem, qui patientait déjà depuis plus d’une heure.
Si certains sont heureux de voir un engouement de leurs compatriotes pour cette élection, d’autres craignent que l’attente joue sur leur manque de motivation.
«J’ai des copains qui ne viennent pas voter parce que c’est trop long. Ça pourrait en décourager, c’est certain», a mentionné Jérôme Cucurou, qui venait pour la première fois voter dans la métropole.
Le consulat de France à Montréal a pris toutes les dispositions pour éviter une trop longue attente, en choisissant un lieu avec une plus grande capacité d’accueil et en ajoutant plus d’une dizaine de bureaux de vote.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.