
À Washington, les opposants à l’avortement marchent le sourire aux lèvres
Le Journal de Montréal
La fin de partie n’est pas encore sifflée, mais les Américains opposés à l’avortement savouraient déjà leur victoire vendredi dans les rues de Washington, portés par la conviction que la Cour suprême reviendra, bientôt, 50 ans en arrière.
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Le 22 janvier 1973, la haute juridiction a reconnu, dans son arrêt historique «Roe v. Wade», le droit des Américaines à avorter. Depuis, chaque mois de janvier, les opposants aux interruptions de grossesse affluent vers la Cour suprême pour lui demander d’annuler cette décision.
Cette année, ils étaient encore des milliers, venus de tout le pays. Dans leurs rangs, comme toujours, beaucoup de jeunes venus avec leur église ou leur école, mais aussi des hommes en soutane et des familles, brandissant des pancartes «Nous choisissons la Vie» ou «Le futur est antiavortement».
Mais, de l’avis général, l’ambiance, «joyeuse» et «optimiste», était très différente des précédentes éditions.
«Les autres années, on était prêts à partir au combat», raconte Joseph Scordato, un jeune homme habillé en tenue de chevalier, symbole de sa lutte pour «la vie des innocents». «Cette année, c’est plus festif parce qu’on sait que c’est le début de la fin de l’avortement en Amérique !»
Comme lui, les manifestants arboraient de larges sourires malgré la température glaciale. «Il y a de la lumière au bout du tunnel», glissait Marsha Chamberlain, 72 ans, qui au cours des dernières 37 années n’a manqué que quatre «Marches pour la Vie».

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.