
À quoi ressemblerait une nouvelle présidence Trump?
Le Journal de Montréal
Déjà coutumier des invectives et des sorties tonitruantes, Donald Trump adopte depuis plusieurs mois une rhétorique toujours plus violente qui donne un aperçu de ce à quoi pourrait ressembler, en cas de victoire, un nouveau mandat du républicain.
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L’ex-président, qui a triomphé lundi soir lors de la primaire de la droite dans l’Iowa, ne le cache pas: il est animé par un esprit de revanche et s’il fait son grand retour au Bureau ovale après une victoire en novembre, il compte bien s’en prendre à ses détracteurs.
«En 2016, j’avais dit: j’incarne votre voix. Aujourd’hui, j’ajoute que je suis votre guerrier. Je suis votre justice», a dit en mars à ses partisans celui qui répète toujours, sans la moindre preuve, que l’élection de 2020 fut frauduleuse et lui a été «volée».
«Et pour ceux qui ont été lésés et trahis, je suis votre revanche», a-t-il ajouté.
Quelques mois plus tard, il précisait ses intentions.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.