
À quelques jours d'un vote, les élus démocrates américains défendent le droit à l'avortement
Le Journal de Montréal
Les démocrates américains ont affiché dimanche leur détermination à défendre le droit à l'avortement, menacé par la Cour suprême, lors d'un vote - principalement symbolique - cette semaine au Sénat.
La Cour suprême a «giflé les femmes», en ne respectant pas leur habilité à choisir «le moment» pour fonder une famille, et la «taille» de cette dernière, a dénoncé la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi sur la chaîne de télévision CBS.
«Il s'agit de quelque chose de tellement sérieux, personnel, et irrespectueux envers les femmes.»
Mercredi, le Sénat devrait se prononcer sur une loi fédérale garantissant le droit à l'avortement, selon le chef des démocrates à la chambre haute, Chuck Schumer.
Ce vote devrait être avant tout symbolique. La majorité des démocrates y est trop étroite pour leur permettre d'adopter un tel texte - il leur faudrait une majorité augmentée de 60 voix sur 100.
La seule autre option dont les défenseurs du droit à avorter disposent actuellement serait de modifier les règles du Sénat pour faire passer une telle loi à la majorité simple. Mais les républicains et une poignée d'élus du camp de Joe Biden s'opposent à ce scénario pour le moment.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.