
À moins d'une semaine de Noël, premier jour de «confinement» pour les Néerlandais
Le Journal de Montréal
LA HAYE, Pays-Bas | Les rues sont restées vides dimanche à quelques jours de Noël dans le centre de La Haye, quelques passants observant d’un air nostalgique les vitrines des magasins fermés, au premier jour du «confinement» imposé aux Pays-Bas face à une nouvelle vague de la COVID-19 et à la propagation du variant Omicron.
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Certains restaurants, désormais totalement privés de visiteurs, ont mis un panneau «à emporter». Mais de nombreux établissements, comme les bars et les salons de coiffure, ont simplement, à nouveau, fermé boutique.
La veille, près de sept millions de téléspectateurs ont regardé le premier ministre Mark Rutte, d’humeur «sombre», imposer un nouveau «confinement» à la population. Tous les magasins non essentiels, restaurants, bars, cinémas, musées et théâtres ont fermé leurs portes jusqu’au 14 janvier et les écoles au moins jusqu’au 9 janvier.
Le nombre des invités que les gens sont autorisés à recevoir chez eux est parallèlement réduit à deux, sauf pour Noël, ainsi que la veille et le lendemain de cette journée du 25 décembre, et pour la période du Nouvel An, où il sera de quatre.
À l’extérieur, seuls les rassemblements de deux personnes sont autorisés, sauf exception comme les enterrements. Mais aucune restriction à la circulation n’a été décidée.
«Pas déjà maintenant»
«Je m’attendais à ce qu’ils annoncent un nouveau confinement plus strict si le nombre des cas augmentait en raison du variant» Omicron, explique à l’AFP Wil Lock, 68 ans. «Mais pas déjà maintenant», ajoute-t-elle, tout en soulignant «comprendre» que le personnel de santé soit épuisé.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.