
À 3 semaines des Jeux, il y a encore trop de matières fécales dans la Seine pour s’y baigner
Le Journal de Montréal
Paris l’a promis: certaines épreuves de natation et de triathlon des Jeux olympiques se dérouleront dans la Seine, le fleuve qui traverse la Ville Lumière. Or, même après des travaux d’assainissement de 1,4 milliard d’euros, l’eau demeure trop polluée pour la nage.
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Le plus récent bulletin hebdomadaire de qualité de l’eau de la Seine, publié le 28 juin dernier, témoigne de niveaux des bactéries fécales supérieurs (E. coli et entérocoques intestinaux) au seuil maximum de 1000 unités formant colonie par 100 ml retenu pour autoriser les épreuves de natation en eau libre et de triathlon dans le fleuve.
En plus de la cérémonie d’ouverture, des compétitions sont censées s’y dérouler sur 10 des 17 jours des Jeux, qui auront lieu du 26 juillet au 11 août prochains.
Plusieurs facteurs expliquent que la Seine demeure impropre à la nage, notamment d’importantes précipitations de pluie dans la période du 17 au 23 juin, durant laquelle les données du plus récent bulletin ont été prélevées.
«La qualité de l’eau reste donc dégradée du fait d’un contexte hydrologique défavorable: pluies, débit élevé, faible ensoleillement, températures en dessous des normes de saison et d’une pollution venue de l’amont», expliquent les autorités locales dans le bulletin.
«Comme tout organisme vivant, les bactéries disparaissent avec le temps. Cette décroissance est accélérée par le soleil, la chaleur et un débit estival (entre 100 m3/s et 150 m3/s). Le très fort débit de la Seine ainsi que le contexte hydrologique défavorable ralentissent nettement le processus naturel de décroissance des bactéries», précise-t-on également.
Le préfet de la région, Marc Guillaume, se disait toutefois «confiant, avec le Comité d’organisation des Jeux olympiques, sur la tenue des épreuves fin juillet début août dans la Seine», a-t-il indiqué à l’AFP le 21 juin.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.