
«Je ne peux pas endurer le stress de la position d’un gardien, je n’ai pas la force dans mon genou» - Carey Price
Le Journal de Montréal
BROSSARD | «Je vous raconte une scène. Lundi, quand j’ai fait mon entrée au tournoi de golf pour le déjeuner, je regardais autour et je voyais les joueurs actuels de l’équipe à une table et les anciens à une autre table. Je connaissais autant de joueurs sur les deux tables. J’ai finalement choisi de m’asseoir avec les entraîneurs. Je trouvais que c’était la place idéale pour moi!»
Carey Price est celui qui raconte cette anecdote. À 36 ans et avec des genoux qui le font encore souffrir, Price sait qu’il ne bloquera plus une rondelle dans la LNH. Et il reste en paix avec cette réalité.
Rencontré dans son rôle de nouvel ambassadeur pour la marque des véhicules CFMOTO au centre d’entraînement du Canadien à Brossard, Price a réaffirmé ce qu’on savait déjà. Ses jours comme gardien numéro un de l’équipe sont derrière lui.
«C’est le scénario le plus probable, à moins d’un miracle, a-t-il dit. J’ai encore un contrat et je dois toujours caresser l’idée que je pourrais encore jouer. Mais les probabilités chutent de mois en mois.»
«Honnêtement, je me sens assez bien sur une base quotidienne, a-t-il raconté. Je sens que je pourrais encore me préparer pour un camp de la LNH. Mais quand je fais des trucs sur une base plus constante, je comprends rapidement que mon genou n’est pas guéri. Mon genou ne peut endurer le fardeau d’une longue saison de hockey. Il y a encore énormément d’enflure dans mon genou. La réponse honnête est de dire que ça n’arrivera pas. Je ne peux pas endurer le stress de la position d’un gardien, je n’ai pas la force dans mon genou.»
Price avait remis le cap sur Montréal pour son engagement avec la compagnie de véhicules tout-terrain, mais aussi pour le camp de l’équipe.
Le numéro 31 aura besoin de rencontrer les médecins et de participer aux examens physiques afin de démontrer qu’il n’est pas apte à revenir au jeu. C’est une question d’assurance afin de toucher son salaire (8,5 millions pour la saison 2023-2024, mais 10,5 millions pour son empreinte sur le plafond salarial).
De bonne humeur et généreux dans ses réponses, le gardien le plus victorieux de l’histoire du Tricolore, avec 361 gains, a décrit de sa santé physique au quotidien.
«Au jour le jour, je me sens bien. Je me promène, je récupère mes enfants à l’école, je peux partir pour de l’escalade ou jouer au golf. Je me trouve choyé.»

L’art d’effectuer des transactions n’est pas donné à tous les directeurs généraux. Et même pour les plus rusés, un taux de succès de 100% est impossible à obtenir. Dans l’histoire du Canadien, certains trocs ont impliqué des joueurs dont on avait sous-estimé le développement, des vétérans rendus au bout du rouleau ou des joueurs vedettes dont le retour fut loin d’être à la hauteur.

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