
«Hasta la vista, baby» : Boris Johnson tire sa révérence
Le Journal de Montréal
Boris Johnson a tiré sa révérence devant le Parlement britannique lors de sa dernière séance de questions en tant que Premier ministre mercredi, lors de laquelle il a défendu son bilan et lancé un « Hasta la vista, baby » sous les applaudissements des conservateurs.
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« Mission largement accomplie », a assuré le Premier ministre en revenant sur ses trois années au pouvoir, affirmant qu’il allait passer les prochaines semaines à « faire ce que je pense que le public attend que je fasse : avancer sur les dossiers sur lesquels nous avons été élus en 2019 ».
« Ces dernières années ont été le plus grand privilège de ma vie », a ajouté le Premier ministre de 58 ans, qui a démissionné le 7 juillet après une série de scandales et de mensonges. « Hasta la vista, baby » a-il conclu sous les applaudissements des députés de son camp, reprenant la célèbre citation d’Arnold Schwarzenegger dans « Terminator 2 ».
Le successeur de Boris Johnson sera connu le 5 septembre, date de la fin des vacances parlementaires qui commencent vendredi.
Le chef de l’opposition Keir Starmer l’a interpellé sur la campagne en cours chez les Tories pour le remplacer à Downing Street, l’interrogeant notamment sur l’annulation d’un débat télévisé organisé sur Sky News.
« Et bien, je ne suis pas le sujet de particulièrement près », a lancé le Premier ministre en souriant, sous les rires des députés. Mais il en a profité pour donner « quelques conseils » à celui ou celle qui lui succèdera à Downing Street.
« Restez proche des Américains, soutenez les Ukrainiens, battez-vous pour la liberté et la démocratie partout. Baissez les impôts et dérégulez où vous pouvez pour faire de ce pays le meilleur endroit pour vivre et investir. »

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.