
«Facilement un mois avant qu’ils s’en remettent»: des hôtels de Cuba peinent à faire face à la panne d’électricité généralisée, constatent des Québécois sur place
Le Journal de Montréal
La panne de courant qui a paralysé l’île de Cuba pendant plusieurs jours perturbe bien plus les activités hôtelières dans les régions d’Holguin et de Varadero que le passage de l’ouragan Oscar, témoignent des Québécois en vacances. Ceux qui songent à y aller devraient attendre au moins un mois, mets en garde un agent de voyage.
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«Ils roulent sur les génératrices. C’est pire que pire, se désole François Laramée, qui séjourne au Starfish de Varadero depuis une semaine. On n’a pas d’informations non plus!»
L’hôtel est privé d’électricité depuis vendredi en fin d’avant-midi en raison de la panne qui a touché l’ensemble de l’île.
Certaines régions, dont celle de la capitale La Havane, ont récupéré le courant en cours de journée, lundi.
M. Laramée, qui est aussi agent de voyages, est catégorique lorsqu’il est question des plans que devraient se faire les Québécois qui songent à s’envoler pour Cuba.
«Le conseil que je donnerais, c’est d’attendre facilement un mois avant de revenir, le temps qu’ils se remettent d’aplomb, tranche-t-il. Il y a une limite à dire qu’on peut se débrouiller!»
Les employés cubains sont pour la plupart «fatigués» et «claqués».
Pour Sylvie Beaulne, une Québécoise qui voyage régulièrement à Cuba, leur situation est particulièrement inquiétante, notamment à cause de l'humidité, de la pluie, des moustiques et du manque de nourriture.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.