
«Bonne nouvelle»: les premiers chars Abrams arrivent en Ukraine
Le Journal de Montréal
Les premiers chars américains Abrams sont arrivés en Ukraine, a annoncé lundi le président Volodymyr Zelensky se félicitant de cette «bonne nouvelle», au moment où son armée essaie de profiter des dernières semaines de la météo propice avant la saison froide.
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«Des Abrams sont déjà en Ukraine et se préparent à renforcer nos brigades», a déclaré M. Zelensky sur Telegram sans préciser combien de ces véhicules ont été fournis. Il s'est déclaré «reconnaissant envers les alliés pour des promesses accomplies».
La livraison de ces puissants chars à Kiev avait été annoncée la semaine passée par Joe Biden à l'occasion d'une visite à la Maison-Blanche de M. Zelensky, en quête d'un soutien supplémentaire en pleine contre-offensive ukrainienne pour libérer les territoires occupés par la Russie.
«La semaine prochaine, les premiers chars Abrams américains seront livrés à l'Ukraine», avait indiqué M. Biden à ce moment-là. Les États-Unis avaient promis en tout 31 chars Abrams à l'Ukraine, équipés de munitions à uranium appauvri de 120 mm.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.