
«Bombe sale»: Scholz rejette les accusations de la Russie contre l'Ukraine
Le Journal de Montréal
Le chancelier allemand Olaf Scholz a rejeté lundi les accusations de la Russie selon lesquelles l'Ukraine préparerait une «bombe sale».
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M. Scholz partage l'avis du président ukrainien Volodymyr Zelensky selon lequel les inspections de L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), demandées par Kyïv et qui ont commencé, vont lever tous les doutes à ce sujet, a indiqué la chancellerie allemande dans un communiqué après un entretien téléphonique entre les deux dirigeants.
Le chancelier allemand a par ailleurs condamné les attaques russes persistantes contre les infrastructures civiles ukrainiennes.
MM. Scholz et Zelensky ont également appelé à ne pas mettre en danger la mise en oeuvre et la prolongation de l'accord sur les céréales sous l'égide des Nations unies afin de ne pas peser sur la sécurité alimentaire mondiale.
Le dirigeant allemand a par ailleurs réitéré la volonté de son pays de continuer à soutenir Kyïv politiquement, financièrement, humanitairement ainsi que dans la défense de sa souveraineté et de son intégrité territoriale, y compris en livrant des armes.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.