«Amenez-nous de bons joueurs!»
TVA Nouvelles
«Salut Anthony, c’est Rob! Comment tu vas?»
C’est dans un français plus que respectable que Rob Ramage, le directeur du développement des joueurs des Canadiens, s’adresse d’entrée de jeu à l’auteur de ces lignes à l’occasion d’un long entretien téléphonique.
L’homme de 63 ans est natif de Byron en Ontario et a travaillé presque toute sa vie au sein de marchés anglophones. Mais ça ne l’empêche pas de comprendre l’importance du français au Québec et de mettre les efforts pour le maîtriser du mieux qu’il le peut.
«Je travaille très fort pour m’améliorer», jure celui ayant disputé 1044 matchs dans la Ligue nationale de hockey. Il passe ensuite à la langue de Shakespeare.
«Très souvent, je me dis que j’aurais dû être plus attentif lorsque j’étais au primaire. J’aurais beaucoup plus de facilité à te parler aujourd’hui!», lance l’ancien défenseur en éclatant de rire.
Le match de dimanche après-midi au TD Garden marque le 100e anniversaire des Bruins de Boston, et quoi de mieux que de recevoir son plus grand rival, le Canadien de Montréal, pour l’occasion?
Le nom de l’attaquant Rafaël Harvey-Pinard n’a pas été réclamé au ballottage dimanche, ce qui lui permet d’être officiellement cédé au Rocket de Laval.
Aucune grande vedette ne s’est pour l’instant détachée du lot chez les joueurs repêchés en première ronde en 2022, même que cette cuvée est marquée par une grande instabilité.
Jacques Plante, Ken Dryden, Steve Penney, Patrick Roy, José Théodore et Carey Price. À toutes les époques de cette rivalité, les joueurs des Bruins se sont rivé le nez sur des gardiens au sommet de leur art et de leur forme.
Qui d’autres que Marie-Philip Poulin et Ann-Renée Desbiens pour procurer une première victoire à la Victoire de Montréal cette saison? Les deux Québécoises se sont levées en fusillade, samedi, devant quelque 10 000 spectateurs survoltés à la Place Bell.