«Ça a rallumé la flamme»
Le Journal de Montréal
Quand on est un homme de hockey, peu de choses doivent être plus grisantes que de se trouver dans le quartier général de l’équipe, là où les décisions les plus importantes sont prises. Officiellement à l’emploi du Canadien depuis six semaines, c’est ce que Vincent Lecavalier a eu la chance de vivre ce week-end.
«Ça a rallumé la flamme, a lancé celui qui a pris sa retraite de joueur en 2016, après une carrière de 17 saisons dans la LNH. C’était ma première journée là-dedans. J’ai beaucoup appris. C’était une superbe expérience.»
«Il y a six mois, je n’aurais jamais pensé être ici et avoir ce genre de discussions avec Kent (Hughes). Regarder des joueurs et les évaluer, ça donne le goût de faire partie de quelque chose et d’aider. En plus, le faire avec le Canadien et des amis, c’est vraiment plaisant», a déclaré le conseiller spécial aux opérations hockey du Canadien.
Les discussions dont Lecavalier fait mention, ce sont celles que Hughes, Jeff Gorton, Martin Lapointe, Nick Bobrov et lui ont tenues au cours des 24 heures précédant la date butoir. Celles qui ont mené aux transactions d’Arturri Lehkonen, de Brett Kulak et d’Andrew Hammond.
«Au final, ceux qui prennent les décisions, ce sont Jeff et Kent, mais tout le monde donne son opinion. Si tu as quelque chose à dire sur une situation, tu le dis, a raconté le Québécois de 41 ans. C’est ce qui fait les bonnes équipes (de gestion). Kent est entouré d’hommes de confiance. Ça aide à prendre de bonnes décisions.»
Impliqué dans l’embauche de St-Louis
Ce n’est pas la première fois que Hughes demande l’avis de celui qu’il a représenté durant toute sa carrière.
Pendant que Lecavalier s’adressait aux journalistes, son ancien agent écoutait attentivement à quelques pas de la scène. Il en a profité pour révéler une conversation intéressante qu’il a eue avec Lecavalier avant d’embaucher St-Louis.
«La première longue conversation que j’ai eue avec Vincent, c’était à propos de Martin. Je lui ai demandé si j’étais fou de croire qu’il était capable de faire ce travail.»
GAINESVILLE | C’est un mardi, en milieu de journée, au stade de basketball des Gators sur le superbe campus de l’Université de la Floride. Je suis installé aux abords du court, l’esprit plongé dans mon ordinateur portable. La voix grave typique d’un géant me fait sursauter. «Salut, c’est Olivier Rioux!» Bien assis, mon regard se tourne vers le haut, encore vers le haut, toujours vers le haut. Voilà qui promet pour ma rencontre avec celui qui a été reconnu il y a trois ans par le livre Guinness des records comme le plus grand adolescent au monde.