Xavier Dolan confirme sa retraite du cinéma
Le Journal de Montréal
À 34 ans, Xavier Dolan veut passer à autre chose. Déçu par les résultats de ses plus récents projets artistiques, le réalisateur a confirmé son intention de mettre fin à sa carrière au cinéma dans un entretien avec le journal El Pais.
Ce n’est pas la première fois que Xavier Dolan remet en question son avenir dans le cinéma. Il évoquait déjà en novembre dernier, dans les pages du Journal, qu’il songeait sérieusement à une pause. L’idée semble avoir germé depuis.
«Je renonce au cinéma et à la réalisation», a-t-il lancé au média espagnol dans une entrevue publiée au cours des derniers jours.
L’énorme pression – humaine et financière – qui vient avec la réalisation des projets de Xavier Dolan est au centre de sa décision. Sans compter que les résultats ne sont pas au rendez-vous.
«Je n’ai plus l’envie ni la force pour m’engager deux ans dans un projet et ne presque plus voir personne. J’y mets trop de passion pour en retirer autant de déception, dit-il. J’en finis par me demander si mon cinéma n’est pas mauvais, mais je sais qu’il ne l’est pas.»
Sa dernière série, La nuit où Laurier Gaudreault s’est réveillé, diffusée sur le Club illico, a beau avoir obtenu un succès critique, elle n’a récolté aucun prix et n’a été distribuée que dans trois autres pays (France, Japon et Espagne).
«Je n'ai rien gagné avec la série. J'ai investi mon salaire dans la production et mon père a dû me prêter de l’argent. C’est un procédé très ingrat, je suis fatigué et découragé», laisse-t-il tomber.
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
Une rare visite à Montréal pour Bruce Springsteen: le «Boss» fait les choses en grand au Centre Bell
Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.