
Vol de données chez Desjardins: une montre estimée à 50 000$ US saisie par les policiers chez un des suspects
Le Journal de Montréal
Des suspects accusés d’avoir profité de millions de dollars détournés à la suite de la fuite de données chez Desjardins auraient acquis une montre et d’autres bijoux totalisant plus de 150 000$ avec l’argent soutiré à un notaire de Laval.
Ces détails se trouvent dans un affidavit rédigé par les policiers de Laval pour perquisitionner à l’entreprise Prêt Argent 500 détenue par un des accusés du scandale Desjardins, Jean-Loup Masse-Leullier.
Selon ces documents qui viennent d’être rendus publics, les policiers ont saisi une montre de marque Royal Oak estimée à 50 000$ américains lors d’une perquisition précédente effectuée à Saint-Augustin-de-Desmaures. La montre a été saisie dans la résidence de Nassim Alikacem le 10 avril 2019, soit deux mois avant même que n’éclate le scandale de la fuite de données de millions de clients Desjardins.
Le réseau d’Alikacem aurait notamment détourné une somme de 4,5 M$ des comptes d’un notaire de Laval, client chez Desjardins. Ces sommes ont ensuite transité vers des comptes bancaires à l’étranger en plus de servir à l’acquisition de bijoux pour une valeur de plus de 143 000$ américains.
De l'argent, des toiles volées de grande valeur et des vêtements ont également été saisis lors de perquisitions.
Le mois dernier, trois individus liés à cette enquête, Imad Jbara, Ayoub Kourdal et El Medhi Ahalafi se sont fait passer les menottes par les agents du service de police de Laval. Alikacem était quant à lui toujours recherché.
Ils sont soupçonnés d’avoir détourné plus de 9 millions $ à des clients de Desjardins en profitant des données volées. Il a fallu plus de cinq ans pour boucler l’enquête.
«Il s’agit d’une des enquêtes les plus complexes que nous avons connues au fil de notre histoire», avait lancé Jean-François Rousselle, assistant-directeur aux enquêtes criminelles.

Même en excluant la pandémie, le gouvernement Trudeau a dépensé plus par personne que le fédéral ne l’a fait durant la grande dépression ou les deux guerres mondiales en dollars constants, gonflant le déficit à plus de 60 milliards $. S’il veut sortir du rouge, le prochain gouvernement devra trouver de l’argent. Où et comment? Luc Godbout, titulaire de la Chaire en fiscalité et en finances publiques de l’Université de Sherbrooke, indique quels programmes sont à risque en cas de compressions budgétaires et où il serait possible de trouver de l'argent.