
Voici le nouveau Tiguan pour l’Europe, le nôtre sera fort différent
Le Journal de Montréal
Volkswagen a dévoilé mardi le Tiguan de troisième génération, du moins la variante à empattement court et à deux rangées de sièges destinée au marché européen. Un Tiguan Allspace plus long offrant trois rangées suivra ultérieurement.
C’est ce dernier que nous connaissons en Amérique du Nord (sans l’appellation Allspace) depuis l’arrivée de la deuxième génération pour l’année-modèle 2018. Or, la stratégie de Volkswagen sera différente cette fois-ci.
Un porte-parole américain du constructeur a confirmé au site Carscoops que le remplaçant de notre Tiguan, attendu l’an prochain comme modèle 2025, sera plutôt basé sur le Volkswagen Tayron commercialisé en Chine. Le nom Tiguan serait toutefois conservé afin d’éviter de créer de la confusion chez les clients.
Volkswagen Canada n’a pas encore répondu à notre demande visant à obtenir plus de précisions.
L’actuel Tayron existe en formats classique et coupé, tandis que son empreinte équivaut à celle du Tiguan à trois rangées. Tout comme le nouveau Tiguan européen, la prochaine génération sera construite sur la plateforme MQB evo, mais tout indique que ses dimensions seront plus généreuses.
Côté moteur, le quatre cylindres turbocompressé de 2 litres sera inévitablement de retour, mais il est de plus en plus probable qu’un Tiguan hybride rechargeable s’ajoute à la gamme. En fait, c’est une priorité aux yeux du plus haut dirigeant de Volkswagen en Amérique du Nord, Pablo Di si.
Le système employé par le Tiguan européen consiste en un moteur à essence de 1,5 litre, un moteur électrique et une batterie de 19,7 kWh. Sa puissance s’élève à 268 chevaux et son autonomie électrique, calculée selon la norme WLTP, atteint environ 100 km. Même si ce dernier chiffre était réduit de 30%, il placerait le Tiguan parmi les meilleurs VUS hybrides rechargeables sur notre continent.

Même en excluant la pandémie, le gouvernement Trudeau a dépensé plus par personne que le fédéral ne l’a fait durant la grande dépression ou les deux guerres mondiales en dollars constants, gonflant le déficit à plus de 60 milliards $. S’il veut sortir du rouge, le prochain gouvernement devra trouver de l’argent. Où et comment? Luc Godbout, titulaire de la Chaire en fiscalité et en finances publiques de l’Université de Sherbrooke, indique quels programmes sont à risque en cas de compressions budgétaires et où il serait possible de trouver de l'argent.