
Vendre, sans être prêt à le faire
Le Journal de Montréal
L’histoire que je vous raconte aujourd’hui n’est pas anecdotique. Certes, peut-être dans le cas du GMC Hummer EV dont il est ici question, puisqu’il s’agit d’un véhicule faiblement diffusé. Cela dit, elle illustre une problématique généralisée dans l’industrie, prouvant une fois de plus que les constructeurs lancent sur le marché des véhicules qui, en fin de compte, ne sont tout simplement pas prêts pour la commercialisation. Particulièrement dans le monde de l’électrification, où la maîtrise de la technologie n’est pas au point.
Le 29 février dernier, Maxime, un résident de la Rive-Sud de Montréal, prend livraison d’un GMC Hummer EV qu’il se procure chez un concessionnaire de la Beauce, puisqu’il s’agit à ce moment de la seule unité disponible. Quatre mois plus tard, soit le 17 mai, il remarque un témoin lumineux au tableau indiquant un problème de charge. Avec pour conséquence, l’impossibilité de recharger son véhicule, ce qui le rend inutilisable.
Après un diagnostic établi par un concessionnaire avoisinant, il apprend que la pièce nécessaire à la réparation de son véhicule est « en rupture de stock » et qu’il pourrait falloir de six à neuf mois pour son obtention. Le concessionnaire propose de lui prêter un Chevrolet Trax ou Equinox en attendant, mais Maxime refuse puisqu’il a signé un chèque de 158 000 $ lors de son acquisition. Le concessionnaire lui explique que le problème ne concerne que les recharges sur prise standard et de niveau 2, mais qu’il peut tout de même recharger la batterie sur les bornes de niveau 3 (50 kW et plus). À demi soulagé, Maxime tente l’expérience à quelques reprises, en trouvant une borne rapide à quelques kilomètres de son travail et en trimballant une trottinette électrique qui lui permettra de parcourir la distance entre la borne et son bureau.
Inutile de vous dire qu’il se lasse rapidement de cette situation, réalisant d’ailleurs que sans charge à domicile, un véhicule électrique est pour lui sans intérêt.
Ayant des amis chez d’autres concessionnaires GM, il apprend que le constructeur a mis en place un programme de rachat qui lui permettrait, dans un tel contexte, de se faire remplacer son véhicule, faute de pouvoir le conduire. Il téléphone ainsi au service à la clientèle de GM Canada où on l’informe que ce programme n’existe pas. Pourtant, son ami concessionnaire lui a affirmé avoir eu recours à ce programme pour quelques Cadillac Lyriq problématiques de début de production.
Après moult tentatives de discussion avec le service à la clientèle de GM, Maxime conclut qu’il ne sert à rien de tenter d’obtenir quoi que ce soit de leur part. À ses yeux, le service est exécrable et la personne avec qui il discute refuse même de lui envoyer un courriel confirmant qu’il y a un délai d’obtention pour la pièce, prétextant qu’en cas de poursuite, Maxime pourrait se servir de ce courriel comme preuve!
Il décide donc de contacter le concessionnaire qui lui a vendu le véhicule, bien que situé à 250 kilomètres de chez lui, pour voir ce qu’il est possible de faire. Ce dernier lui mentionne que puisque le bon de travail est ouvert ailleurs, il ne peut plus rien pour lui. Ce qui est de la foutaise. Mi-juillet, il contacte le concessionnaire chez qui il a ouvert ce fameux bon de travail, pour apprendre que la pièce arrivera d’ici deux semaines.

Même en excluant la pandémie, le gouvernement Trudeau a dépensé plus par personne que le fédéral ne l’a fait durant la grande dépression ou les deux guerres mondiales en dollars constants, gonflant le déficit à plus de 60 milliards $. S’il veut sortir du rouge, le prochain gouvernement devra trouver de l’argent. Où et comment? Luc Godbout, titulaire de la Chaire en fiscalité et en finances publiques de l’Université de Sherbrooke, indique quels programmes sont à risque en cas de compressions budgétaires et où il serait possible de trouver de l'argent.

Besoin de nouveaux pneus d’été ou toute saison pour votre véhicule? Que vous désiriez vous y prendre longtemps à l’avance ou que vous soyez plus pressé (les pneus d’hiver restent obligatoires au Québec jusqu’au 15 mars, quand même), ce n’est pas si facile de faire le bon choix étant donné le grand nombre de modèles disponibles sur le marché. Voilà la raison pour laquelle Le Guide de l’auto vous propose ses conseils et ses recommandations.