Une Québécoise raconte sa nuit d’horreur à Séoul durant la bousculade mortelle
Le Journal de Montréal
Une Québécoise a assisté à un véritable film d’horreur, samedi soir, en voyant des dizaines de personnes inanimées au sol durant une fête d’Halloween devenue la bousculade la plus meurtrière que la Corée du Sud ait jamais connue.
«J’ai vu 20 ou 30 personnes au sol en train de recevoir des massages cardiaques. J’étais sous le choc. Au début, je pensais que c’était juste un feu dans un bar», lance Alexandra Bélec, qui habite à Séoul depuis maintenant 12 ans.
Cette avocate de Montréal est tombée par hasard, en revenant d’une soirée vers 22h, sur la foule d’environ 100 000 personnes venues célébrer Halloween à Itaewon.
«J’habite dans ce quartier. Il y avait tellement de jeunes adultes dans les rues étroites samedi parce que c’était la première fois en deux ans que cette fête était de retour. J’ai toujours hésité à y aller parce que je ne veux pas me retrouver coincée avec tout le monde et avoir justement du mal à respirer», confie au Journal Mme Bélec.
Morts asphyxiés
L'organisme Parents-Secours, qui offre des refuges temporaires aux enfants et aînés qui se sentent menacés ou en danger dans la rue, tente de séduire une nouvelle génération de bénévoles. Les millénariaux qui ont grandi avec ces pancartes protectrices veulent maintenant perpétuer la tradition, alors que l'organisme compte 2337 foyers-refuges à travers le Québec.