
Une plateforme pour Pérusse
Le Journal de Montréal
Bonne nouvelle pour les admirateurs de François Pérusse : l’humoriste vient de lancer une nouvelle plateforme, La radio du peuple, sur laquelle il prévoit offrir régulièrement une foule de contenus comiques et parfois sérieux. « Il va y avoir des clips audio et vidéo et toujours des niaiseries, bien sûr », dit-il en entrevue au Journal.
François Pérusse et son équipe chez Zéro musique n’avaient pas prévu publiciser le lancement de La radio du peuple. La raison était fort simple : la plateforme est un laboratoire qui sera en constante évolution.
Contacté par Le Journal, François Pérusse a toutefois accepté d’en communiquer les grandes lignes. « La définition de La radio du peuple, c’est : tout. Un matin, je me lève et j’ai une idée. J’envoie ça là-dessus. C’est aussi simple que cela. »
Comme premier contenu pour ses admirateurs, l’humoriste y propose son tout premier EP en carrière. D’une vingtaine de minutes, le produit se veut un véritable mini-Album du peuple avec de nombreux sketches.
Pérusse y fait quelques allusions à la pandémie, dont trois hilarants sketches sur l’agressivité dans les commerces. Il y ramène son désormais célèbre personnage de Bob Hartley et propose la chanson Canular, qui parle des gens qui s’imaginent une conspiration internationale.
Inviter d’autres artistes
« Je l’ai fait dans l’idée d’un Album du peuple, mais en version plus courte », dit Pérusse. Le EP est vendu sur la plateforme au coût de 4,99 $. L’humoriste précise que les contenus ultérieurs ne seront pas tous forcément payants.
Proposera-t-il, un jour, un abonnement mensuel, comme le font plusieurs humoristes avec la plateforme Patreon ? « On va certainement le faire, mais il faudra avoir un gros flux de matériel, répond-il. Ce ne sera pas à court terme. »
La radio du peuple ne sera pas non plus uniquement comique. François Pérusse aimerait un jour y présenter des compositions musicales sérieuses qu’il veut enregistrer avec son frère Marc.

Il y a un an, Donald Trump s’invitait à la cérémonie des Oscars en fustigeant sur les réseaux sociaux son animateur, Jimmy Kimmel. Douze mois plus tard, alors que le 47e président des États-Unis a récemment promis de «ramener l’âge d’or d’Hollywood», son ombre planera plus que jamais sur la 97e édition de la grand-messe du cinéma américain.