Une deuxième finale de suite pour Auger-Aliassime
Le Journal de Montréal
Félix Auger-Aliassime aura l’occasion de mettre la main sur un deuxième titre consécutif sur le circuit de l’ATP, lui qui a atteint la finale du tournoi de Marseille. Le Québécois a vaincu le coriace Roman Safiullin dans le carré d’as, samedi, pour poursuivre sa série victorieuse.
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Le Russe, issu des qualifications et tombeur de Stefanos Tsitsipas au tour précédent, ne s’est pas laissé faire, mais il a ultimement baissé pavillon après 2 h 27 min en deux manches de 7-6(4) et 7-6(5) contre la troisième tête de série de l’événement.
Un autre Russe, Andrey Rublev, sera le dernier rempart entre Auger-Aliassime et le trophée de champion à Marseille. La semaine dernière, à Rotterdam, le tennisman de 21 ans avait battu Rublev en demi-finale pour éventuellement mettre la main sur son premier titre en simple.
Le Québécois a commencé sa journée de belle façon en brisant Safiullin d’entrée de jeu. Il a volé le service de son adversaire une fois de plus lors de cette première manche, mais il a lui-même été poussé dans ses retranchements. Très agressif en retour, le Russe s’est offert huit balles de bris et en a converti deux.
Comme il l’a souvent fait dernièrement, Auger-Aliassime s’en est toutefois sorti en remportant le bris d’égalité.
Loin d’être fatigué malgré tout le tennis qu’il a joué dans les dernières semaines, «FAA» a continué de servir avec puissance au second set. Il a remporté pas moins de 92 % des échanges de cette manche lorsqu’il mettait sa première balle en jeu. C’est encore une fois au bris d’égalité qu’Auger-Aliassime l’a emporté.
Cette première visite en Utah n’augurait rien de bon pour le Canadien. L’absence d’Emil Heineman, heurté par une voiture la veille, les quatre punitions décernées au Tricolore en première période et les menaces pratiquement absentes au cours des 20 premières minutes de jeu annonçaient une longue soirée.
Au moment de s’entretenir seul à seul avec Jean-Charles, mercredi dernier à Brossard, Kent Hughes connaissait par cœur le nombre de matchs que le Canadien de Montréal avait à jouer d’ici la date limite des transactions du 7 mars: 22. Le DG du CH a tôt fait d’utiliser cet argument lorsqu’on lui demande de se ranger dans le camp des acheteurs ou des vendeurs.
Kent Hughes a profité de la première moitié de saison pour évaluer les forces en présence, pour analyser ce qu’il aime de son équipe et ce qui lui manque. Pour la seconde portion du calendrier, il risque d’être davantage en mode actif. Voici les 10 travaux qui l’attendent d’ici le 16 avril, date de la fin du calendrier régulier.
Il ne faut pas s’emballer trop vite, d’accord, mais en jetant un œil au classement de la LNH, mardi matin, les partisans du Canadien ont vu que leur équipe figurait parmi les huit qui auraient accédé aux séries éliminatoires si celles-ci avaient commencé hier. C’est une première en plus de cinq ans dans le cadre d’une saison normale (à lire ici)!