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Une dernière journée de tournage émotive sur le plateau de «District 31»
Le Journal de Montréal
Les fidèles de District 31 ont encore 16 épisodes à dévorer avant d'entâmer leur deuil. Pour les comédiens qui ont tourné vendredi les toutes dernières scènes du feuilleton policier de Luc Dionne, la ligne d’arrivée d’un long marathon vient d’être franchie.
C’est avec fébrilité et émotion que les interprètes ont accueilli les médias sur le plateau. Il y avait des techniciens partout et on tournait une scène banale, juste pour faire plaisir aux journalistes. «On ne voulait pas vous donner trop de punchs», a dit la productrice Fabienne Larouche après la prise.
Vincent-Guillaume Otis, qui a le plus de jours de tournage au compteur – environ 650, à raison de 12 à 14 heures chaque fois –, s’apprête à quitter un «mode de vie» qui l’a rendu heureux ces six dernières années, malgré tous les sacrifices que cela suppose. Le comédien s’est fait un nom en campant le sergent-détective Patrick Bissonnette. Il lui restait une quinzaine de scènes à mettre en boîte quand l’Agence QMI a recueilli ses commentaires sur l’heure du lunch. Il a dit avoir le «sentiment du devoir accompli».
Son personnage a tout vécu, de l'assassinat de sa conjointe, la sergente Nadine Legrand (Magalie Lépine-Blondeau) dans la première saison, jusqu’à la récente tentative de meurtre perpétrée contre sa nouvelle amoureuse, Noélie (Catherine St-Laurent). Les deux personnages ont d’ailleurs décidé de quitter la police, soucieux d’élever leurs enfants loin des pourris.
«Patrick est épuisé, c’est vrai, mais il va aller au bout de ce qu’il a à faire, et je pense que comme moi, il va finir en disant: “j’ai tout fait ce que j’avais à faire, je n’ai pas de regret”», a dit l’interprète, qui promet une «belle finale» aux 1,8 million d’adeptes de District 31.
Un Gildor Roy émotif
Gildor Roy était le plus émotif, vendredi, aux studios MELS de Longueuil. «Il faut que je fasse attention, c’est une journée très difficile», a dit celui qui campe le commandant Chiasson, un des préférés du public. Le grand gaillard sait qu’il ne reverra pas certains confrères avant un bon moment, ce qui le rend triste, tant l’esprit de communauté était fort au sein de la gang.
Il comptait au moins partir avec la chemise du commandant et l’insigne de bureau de Daniel Chiasson pour garder des souvenirs de ce projet qui l’a ramené au-devant de la scène. Il a tourné un moment poignant cette semaine. «Le "speech" que Luc Dionne a fait tantôt: “je vous aurai toujours dans mon cœur”, c’est presque mot à mot le “speech” que j’ai tourné mardi ou mercredi. [...] Le commandant Chiasson, c’est Luc Dionne», a dit Gildor Roy avec le sourire.
Michel Charette, l’autre vétéran de District 31, s’est préparé à la fin en songeant à tout le temps dont il va disposer pour d’autres projets, comme le théâtre et son premier spectacle solo. Il a parlé d’une journée «festive».