
Un Montréalais derrière un succès monstre à «America’s Got Talent»
Le Journal de Montréal
La performance du jeune chanteur ontarien Alex Sampson à America’s Got Talent (AGT), la semaine dernière, a fait tourner bien des têtes. Derrière le grand succès de la chanson Pretty Baby se cache la plume du producteur montréalais John Nathaniel.
Érudit de la pop, John Nathaniel a travaillé au fil des ans avec des mégavedettes comme David Guetta, Gwen Stefani ou encore Shawn Mendes. Il a accumulé plus de cinq milliards d’écoutes sur les chansons auxquelles il a collaboré et il a récemment prêté main-forte au groupe OneRepublic, qui a dévoilé son nouvel album, Artificial Paradise, il y a quelques jours, contenant l’immense succès I Ain’t Worried.
Même s'il est très convoité aux États-Unis, il n'a d'ailleurs aucunement l'intention de quitter le Québec et plus particulièrement Laval, où est situé son studio maison.
John Nathaniel et Alex Sampson ont collaboré pour la première fois en 2023 et la maison de disque de ce dernier a tant aimé le résultat de leur labeur qu’elle lui a demandé de retourner travailler dans la Belle Province. C’est ainsi qu’est né Pretty Baby, morceau «authentique et différent qui aurait pu être écrit dans les années 1950 ou 1960», selon l’impitoyable juge d’AGT Simon Cowell.
Âgé de 20 ans, le chanteur a tout pour devenir la prochaine grande vedette canadienne. Originaire du village d’Atitokan, en Ontario, il a séduit le public et les juges grâce à sa charmante timidité et sa voix cristalline. En six jours seulement, sa performance, qui lui a permis d’accéder à la prochaine étape de la compétition, a été vue plus de 1,7 million de fois sur YouTube.
«J’étais tellement stressé, raconte le jeune chanteur, en entrevue avec Le Journal. Ma main qui tenait le micro tremblait. C’était ma première fois devant un public aussi important. C’était incroyable.»
Il se sent d’ailleurs très privilégié de pouvoir compter sur un mentor comme John Nathaniel, avec qui il a passé d’innombrables heures en studio.
«Je n’ai jamais travaillé avec quelqu’un comme John, enchaîne-t-il. Il est tellement doué et connaît littéralement tout à propos de la musique. C’était son idée de prendre une direction 60s avec Pretty Baby et il a su comment créer quelque chose d’authentique.»

Il y a un an, Donald Trump s’invitait à la cérémonie des Oscars en fustigeant sur les réseaux sociaux son animateur, Jimmy Kimmel. Douze mois plus tard, alors que le 47e président des États-Unis a récemment promis de «ramener l’âge d’or d’Hollywood», son ombre planera plus que jamais sur la 97e édition de la grand-messe du cinéma américain.