
Triste d’avoir tout laissé derrière
Le Journal de Montréal
Une Ukrainienne de 60 ans a traversé trois pays en cinq jours pour réussir à rejoindre ses proches au Québec, laissant derrière elle un fils et une carrière sans savoir si elle pourra les retrouver.
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Lidiia Ishchenko a fui l’Ukraine à midi le 24 février, quelques heures après les premiers bombardements.
Et ce n’est qu’à 20 heures le 1er mars qu’elle a pu poser sa valise à Brossard, chez son fils Maksym Ishchenko, sa belle-fille Svitlana Iurchenko et leur bébé Daniel.
Ne parlant ni anglais ni français, l’ophtalmologiste de 60 ans a raconté au Journal son épuisant périple en ukrainien, et sa belle-fille traduisait.
Dès le début de la guerre, ses proches l’ont implorée de venir se réfugier au Canada. Elle habitait Kryvyï Rih, au cœur de l’Ukraine, la ville natale du président Volodymyr Zelensky, précise-t-elle.
Son beau-frère et un neveu sont venus la chercher en voiture. Le trio a mis plus de 14 heures pour se rendre à la frontière avec la Moldavie, un trajet d’environ 500 km.