
Travail au noir: des migrants recrutés en plein centre-ville
Le Journal de Montréal
Des demandeurs d’asile qui ont travaillé illégalement pour Jean Lemay disent avoir d’abord été recrutés dans un parc près de leur hébergement temporaire à Montréal, sous le nez des autorités responsables.
Arturo* raconte s’être fait approcher en espagnol par l’un de ses compatriotes alors qu’il tuait le temps au parc Émilie-Gamelin au printemps dernier avec d’autres migrants.
«Le gars nous a dit: “si ça vous intéresse, el patrón a du travail pour vous”», se rappelle le Mexicain, qui tait son vrai nom par peur de représailles.
L’offre consistait à travailler pour Jean Lemay, un agriculteur de Saint-Jude aujourd’hui soupçonné par les services frontaliers d’avoir mis sur pied un véritable réseau de travailleurs étrangers au noir, raconte-t-il. Son témoignage concorde avec celui d’autres ex-employés.
Selon notre source, le rabatteur José Ángel Cortes Mendoza aurait fait miroiter un emploi – même sans permis de travail – aux demandeurs d’asile intéressés. Plusieurs logeaient à la Place Dupuis, en face du parc.
Une cible facile
Les 1150 lits de cet hôtel reconverti et du YMCA Atwater sont gérés par le PRAIDA via le CIUSSS du Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal.
Or, notre Bureau d’enquête a découvert que les abords de ces centres sont devenus un terrain fertile pour des recruteurs peu scrupuleux.

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