
TOP 30 restaurants de l’année du Cuisinomane
Le Journal de Montréal
Qui dit fin d’année dit aussi rétrospection. Après avoir rendu visite à plus de 200 restaurants différents – tout en scrutant chaque menu, chaque plat et chaque ambiance –, je vous présente les 30 restaurants qui m’ont particulièrement séduit du début à la fin, et que je peux facilement recommander. C’est le temps de prendre des notes !
Le Double’s n’est pas tout à fait un bistro ni un bar : il se situe quelque part entre les deux. À Montréal, en 2023, nous avons vu un retour en force des dives bars, ces bars à ambiance festive où l’on boit pour pas cher autour d’une table de billard, et où la nourriture n’est pas nécessairement la vedette. Toutefois, au Double’s Late Night, il y a une exception qui m’a fait craquer : la nourriture qu’on y sert est d’une qualité irréprochable. On doit ce menu aux airs italo-montréalais du chef renommé Danny Smile, qui est également à la barre du programme culinaire à l’Auberge Willow Inn, à Hudson. Les bières Budweiser et Corona remplissent effectivement les frigos, mais les assiettes sont à l’opposé de ces grandes marques impersonnelles : le bœuf d’une ferme locale est à la une du fameux Smash Michigan burger, les légumes proviennent des Jardins Carya, le poulet forcément du Québec. On snack avec des bâtonnets de fromages et des calmars frits, et il sera difficile de ne pas se laisser tenter par le poulet parmesan (extra pain à l’ail) et la sole picata au citron. Corona ou vin nature en main.
Nomi est l’endroit festif du centre-ville où le contenu des assiettes est aussi enlevant que l’ambiance. En cuisine, nous avons droit à un chef qui n’aime pas les conventions et qui ne se permet pas de servir un plat qui n’a pas d’aspiration, de vocation, de raison d’être. Certes, les chances sont élevées qu’il vous sorte doucement, graduellement de votre zone de confort en dégustant des créations qui lui sont propres ; mais aucune inquiétude, c’est le chemin que vous devez absolument prendre pour vivre l’expérience complète. Carpaccio de canard simple à vue d’œil, mais camouflant élégamment une terrine de foie gras et un croûton bien apprêté, un porcelet grillé avec une déclinaison d’aubergine (en purée et en terrine) liée par un beurre à une sauce soya importée directement du Japon, soupe dumpling façon soupe à l’oignon gratinée (ou au foie gras peut-être ?), sans parler d’un classique savamment remodelé à l’image du restaurant, les patates pilées avec sauce brune, cette fois-ci avec un savoureux curry japonais. N’hésitez pas à donner carte blanche au chef.
Quel plaisir de s’attabler au restaurant Géraldine ! Cet « apportez votre vin », situé à Saint-Eustache, jongle remarquablement bien entre l’audace et le traditionnel, puis entre la gourmandise et le raffinement, afin d’offrir aux clients une expé-rience bien à leur image. Aux dires du chef Olivier Robillard, sa grand-mère Géraldine n’était pas nécessairement bonne cuisinière : sa grande force était de recevoir toujours en grand. Ici, je peux affirmer sans hésitation que le chef rend fièrement honneur à sa famille non seulement à cause de l’ambiance intime et chaleureuse qu’il propose, mais parce que la nourriture est exquise. Des plats qui brisent la tendance des petits plats à partager, chargés de produits du Québec. Celui qui le souhaite peut se payer un voyage au pays de la décadence avec le foie gras poêlé déposé sur un pain doré aux graines de caméline (une plante nordique poussant au Québec au goût floral et herbacé) parsemé d’un crumble à la camé-line, d’une confiture de poires, d’un gel de miel de caméline, le tout nappé d’un trait de vinaigre balsamique à l’érable. Agnolottis aux morilles, contrefilet de cerf et même un tartare d’autruche apprê-té magistralement brillaient de leur présence lors de mes visites.
Des restaurants comme Bonheur d’Occasion ne courent pas les coins de rue. Vous savez, ce genre de restaurant où, avant même le premier verre, on est séduit ? Une telle transparence est devenue denrée rare à Montréal. Il suffit de quelques plats pour saisir l’authen-ticité et la générosité de cette belle et jeune équipe. Un boudin légèrement fumé puis grillé, déposé sur des grains de maïs de saison aux effluves d’estragon qui éclatent en bouche, un plateau de fruits de mer grillés à leur façon (dont le prix surprend par sa douceur), une belle culotte de bœuf servie dans son jus avec pommes de terre rattes, quelques feuilles de sucrine croquante et billes de fromage bleu. Le menu s’adapte aux saisons, en gardant la même ligne directrice : offrir de la qualité sans réduire la quantité. Une cuisine pertinente et simple, sans tomber dans le simplissime, et devant laquelle on ne se sent à aucun moment floué : ça fait du bien.

Même en excluant la pandémie, le gouvernement Trudeau a dépensé plus par personne que le fédéral ne l’a fait durant la grande dépression ou les deux guerres mondiales en dollars constants, gonflant le déficit à plus de 60 milliards $. S’il veut sortir du rouge, le prochain gouvernement devra trouver de l’argent. Où et comment? Luc Godbout, titulaire de la Chaire en fiscalité et en finances publiques de l’Université de Sherbrooke, indique quels programmes sont à risque en cas de compressions budgétaires et où il serait possible de trouver de l'argent.

Besoin de nouveaux pneus d’été ou toute saison pour votre véhicule? Que vous désiriez vous y prendre longtemps à l’avance ou que vous soyez plus pressé (les pneus d’hiver restent obligatoires au Québec jusqu’au 15 mars, quand même), ce n’est pas si facile de faire le bon choix étant donné le grand nombre de modèles disponibles sur le marché. Voilà la raison pour laquelle Le Guide de l’auto vous propose ses conseils et ses recommandations.