Tensions au sein du clan Trump autour d’une question de visas
Le Journal de Montréal
Donald Trump n’est pas encore à la Maison-Blanche que déjà certaines dissensions surgissent au sein de sa coalition, entre ses soutiens issus de la tech comme Elon Musk et certaines figures conservatrices aux positions ardemment anti-immigration.
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Au centre du débat: la question des visas H1-B.
Ils permettent aux entreprises de faire venir aux États-Unis des travailleurs étrangers dotés de compétences précises. Le sésame est très utilisé par la Silicon Valley, et Elon Musk – lui-même arrivé d’Afrique du Sud avec ce visa – est un fervent défenseur de la possibilité d’avoir recours à de la main-d’œuvre étrangère qualifiée.
L’homme le plus riche du monde, devenu un proche allié et soutien financier de Donald Trump, a affirmé jeudi sur sa plateforme X qu’«amener via l’immigration légale le top 0,1% des talents en ingénierie est essentiel pour que l’Amérique continue de gagner» sur la scène internationale.
Le milliardaire Vivek Ramaswamy, nommé par Donald Trump aux côtés d’Elon Musk à la tête d’une commission devant sabrer les dépenses de l’État, a également défendu le recours à des travailleurs étrangers qui apportent avec eux la bonne «culture» dans les entreprises aux États-Unis.
«Notre culture américaine a vénéré la médiocrité plutôt que l’excellence depuis bien trop longtemps», a asséné sur X l’homme d’affaires.
«Une culture qui célèbre la reine du bal de fin d’année au secondaire plutôt que le champion des olympiades de maths, ou l’athlète plutôt que le premier de classe ne produiront pas les meilleurs ingénieurs», a-t-il ajouté.