
Télévision: 25 personnages marquants qui ont habité le petit écran cet automne LES DIVERTISSANTS LES VILAINS LES RÉSILIENTS LES SENSIBLES LES VICTIMES
Le Journal de Montréal
La force des personnages nous garde accrochés aux séries qu’on aime. Cette saison, des mots ressortent de la performance de plusieurs : résilience, réhabilitation, reconstruction. Comme si le destin avait frappé tant dans la fiction que dans la réalité. Comme si tout n’était jamais ni noir ni blanc. Ces 25 personnes nous ont chaviré le cœur, nous tiennent en haleine ou nous ont procuré un moment de bonheur dans un automne chargé. Ils ne sont pas nécessairement les porteurs de ballons principaux, mais ils ont été vecteurs d’émotions et ont attiré notre attention.
Martin Lamoureux (Normand Daneau) dans Les mecs
Cette saison, le gars plutôt bonasse va apprendre à mettre ses culottes. Le quatuor des Mecs est revenu en force. Ils sont tous un peu pathétiques, mais Martin a une petite longueur d’avance. Séparé de Sophie, il se retrouve à coucher sur le canapé de Christian. On ne compte plus les allers-retours qu’il va faire entre le sofa et la maison. Ni combien de séances il aura chez la psy. Ni combien d’assiettes il va recevoir sur la tête. S’il passe un mauvais quart d’heure, pour nous, c’est savoureux. Chose certaine, le gars mollo va s’affranchir.
Rollande Mathieu (Marie-Ginette Guay) dans Discussions avec mes parents
Difficile de choisir entre Jean-Pierre et Rollande. Elle aurait pu se présenter d’ailleurs, comme son mari, comme conseillère municipale. Ils sont inséparables et leurs répliques sont savoureuses. Mais on peut dire que Rollande a connu une belle saison. Celle d’aujourd’hui comme celle des années 1980 (jouée par Marie-Ève Beaulieu). On a compris pourquoi elle aime tant Danielle Cuivre, son idole. Elle a fondé un nouveau club de lecture : Les copines coquines. Et on aime qu’elle mette toujours les messages importants sur le réfrigérateur. On aime aussi quand elle essaie d’être moderne en donnant ses opinions sur des petits détails futiles de la vie dans des capsules web. Rollande est une bonne vivante.
Roxanne (Anne Casabonne) dans Sans rendez-vous
Quel formidable personnage que cette prostituée haute en couleur, bien intentionnée, qui prend toutes les précautions nécessaires, dont celle de se faire tester régulièrement à la Clinique de santé sexuelle Lafontaine ! Elle a le cœur sur la main, est fine psychologue, en plus, elle aime suivre des cours de cuisine et s’est conçu un plan d’affaires qui n’est pas bête. Elle est rigolote et contourne tous les clichés.

Il y a un an, Donald Trump s’invitait à la cérémonie des Oscars en fustigeant sur les réseaux sociaux son animateur, Jimmy Kimmel. Douze mois plus tard, alors que le 47e président des États-Unis a récemment promis de «ramener l’âge d’or d’Hollywood», son ombre planera plus que jamais sur la 97e édition de la grand-messe du cinéma américain.