SZA et Noah Kahan annoncés à Osheaga
Le Journal de Montréal
Après Green Day, le festival Osheaga a annoncé ce matin les deux autres têtes d’affiche de sa 17e édition. SZA et Noah Kahan, récemment nommés aux Grammy, viendront se produire au parc Jean-Drapeau.
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Noah Kahan est originaire de Strafford, dans le Vermont. Il a connu un grand succès avec sa chanson Hurt Somebody. Sur Spotify, le musicien compte plus de 22 millions d’auditeurs mensuels. Dans le passé, il a notamment collaboré avec Kacey Musgraves, Zach Bryan et Post Malone. L’artiste sera l’invité musical de Saturday Night Live le 2 décembre. Il jouera à Osheaga le 2 août.
De son côté, SZA est l’artiste qui a reçu le plus de nominations cette année aux Grammy avec neuf. L’une des superstars actuellement sur la planète, elle est née à St-Louis, dans le Missouri. De son vrai nom Solána Rowe, elle a grandi dans le New Jersey. Première artiste féminine à signer sur l’étiquette de Kendrick Lamar (Top Dawg Entertainment), elle a déjà participé à Osheaga en 2015. Elle clôturera Osheaga le dimanche 4 août.
Le samedi soir, le festival Osheaga recevra les maîtres du punk-rock : Green Day. Il s’agira d’un premier concert à Montréal pour la bande de Billie Joe Armstrong depuis 2017. Le groupe avait alors rempli à guichets fermés le Centre Bell. Dimanche dernier, les musiciens ont joué à la mi-temps lors de la finale de la Coupe Grey, remportée par les Alouettes de Montréal.
La programmation complète d’Osheaga sera dévoilée au début 2024.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
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