
Sylvain Larocque: un humoriste en politique
Le Journal de Montréal
Repêché par Catherine Fournier pour se présenter comme conseiller municipal à Longueuil, l’humoriste Sylvain Larocque l’a emporté haut la main dans le district de Saint-Charles. « Les prochaines semaines vont être occupées », reconnaît celui qui compte poursuivre en parallèle son métier d’humoriste.
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Sylvain Larocque n’avait jamais envisagé sérieusement de se lancer en politique. Parce qu’il a des amis communs avec Catherine Fournier, l’humoriste lui avait simplement proposé ses services pour l’aider à écrire ses discours. La future mairesse de Longueuil avait autre chose en tête.
Au printemps dernier, peu de temps après avoir annoncé sa candidature, Catherine Fournier a invité l’humoriste à aller prendre un café.
« C’est là qu’elle m’a dit : Sylvain, j’aimerais que tu te présentes comme conseiller municipal, raconte-t-il au Journal. Honnêtement, si ça avait été quelqu’un d’autre que Catherine, j’aurais dit non. Mais j’y crois. Il n’y a rien dans les opinions de ce parti-là [Coalition Longueuil] qui ne coïncide pas avec les miennes. »
Après une semaine de réflexion, Sylvain Larocque a accepté d’embarquer au côté de la jeune politicienne de 29 ans. Pendant les mois qui ont suivi, il a cogné à des milliers de portes. Tout ça, en continuant parallèlement à donner des spectacles d’humour.
Raz-de-marée
Les efforts de l’artiste de 54 ans ont fonctionné puisque dimanche dernier, il a été facilement élu dans son district avec plus de 2200 voix. Ses adversaires ont reçu à eux trois moins de 1900 votes réunis. Catherine Fournier et son parti de Coalition Longueuil ont réalisé un raz-de-marée en élisant tous les candidats aux postes de conseiller sauf un.
« Je pense que les gens à Longueuil étaient tannés des vieilles guerres de clochers qui existent depuis longtemps, dit Sylvain Larocque. Il y avait beaucoup de méchanceté. On arrivait vraiment avec un vent de fraîcheur. »

Il y a un an, Donald Trump s’invitait à la cérémonie des Oscars en fustigeant sur les réseaux sociaux son animateur, Jimmy Kimmel. Douze mois plus tard, alors que le 47e président des États-Unis a récemment promis de «ramener l’âge d’or d’Hollywood», son ombre planera plus que jamais sur la 97e édition de la grand-messe du cinéma américain.