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SPHEREx: un tout nouveau projet pour l’ingénieure québécoise Farah Alibay
Le Journal de Montréal
Après avoir été aux premières loges de la mission sur Mars, l’ingénieure en aérospatial Farah Alibay se lancera une fois de plus à la découverte de l’espace dans un nouveau projet qui tentera de démystifier l’origine de l’univers et la formation des galaxies.
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« C’est un projet plus petit que mon dernier, mais j’ai un plus grand rôle dans l’équipe de développement, donc je suis excitée de relever le nouveau défi ! », a indiqué la Québécoise dans une publication sur Facebook.
Quittant la planète rouge et l’astromobile Perseverance pour la « première fois depuis un bon moment », elle tiendra le rôle d’ingénieure en chef en systèmes de vol pour la mission SPHEREx, un télescope qui doit décoller au plus tard en avril 2025.
Il récoltera pendant deux ans des données sur plus de 300 millions de galaxies, dont certaines « si lointaines que leurs lumières ont pris 10 milliards d’années pour atteindre la Terre », peut-on lire sur le site du Jet Propulsion Laboratory de la NASA.
Il orbitera autour de la Terre.
Le télescope scrutera également au passage plus de 100 millions d’étoiles présentes dans la Voie lactée à la recherche d’eau et de molécules organiques qui pourraient permettre d’expliquer d’où provient cette substance essentielle à la vie.
SPHEREx se concentrera notamment près des « pépinières stellaires », c’est-à-dire des régions de l’espace où naissent les étoiles, et près des disques entourant les étoiles, où peuvent se former des planètes.
Grâce à une lumière près de l’infrarouge, le télescope effectuera plusieurs captures du ciel de façon à créer une carte complète dans une résolution de couleur dépassant « de loin » les précédentes, explique le site de la NASA.