Russell Brand, la chute d’un provocateur aux millions de fans
Le Journal de Montréal
Il était le comédien provocateur par excellence, avant de se transformer en gourou anti-establishment : accusé de viol et agressions sexuelles, Russell Brand reste une célébrité très populaire sur les réseaux sociaux, avec des millions d’abonnés fascinés par son énergie magnétique.
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Brand, qui a rejeté avec force ces accusations émanant d'au moins cinq femmes, compte plus de 6 millions d’abonnés sur YouTube, 11,2 millions sur X (anciennement Twitter), 3,8 millions sur Instagram et 1,4 sur la plateforme Rumble prisée par les théoriciens du complot.
Il a 48 ans, une allure de faux Christ au regard noir exalté.
Longtemps, il a été surtout connu pour ses shows aux plaisanteries hyper-sexualisées, star de la télévision et radio britanniques des années 2000, pour lequel rien n’était trop outrancier ou provocateur. Lui-même s’est vanté de multiples relations sexuelles, évoquant plus de 1 000 aventures avec des femmes.
À l'époque, un tabloïd le déclare plusieurs années de suite «baiseur de l'année», titre dont il se dit fier.
Passionné de comédie depuis son adolescence, il démarre sur MTV à 25 ans, d’où il est renvoyé pour s’être déguisé en Oussama ben Laden au lendemain des attentats du 11-Septembre et avoir invité son dealer dans les studios. En 2002, il a un premier show sur une radio de rock, trois ans plus tard démarre son «Russell Brand Show» sur BBC Radio 6, puis est transféré sur BBC2. Il démissionne en 2008 après un coup de téléphone jugé obscène à l’antenne, qui génère des milliers de plaintes.
En parallèle il présente en tournée son propre show, nourri des turbulences de sa vie privée, et joue dans des séries télévisées.
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
Une rare visite à Montréal pour Bruce Springsteen: le «Boss» fait les choses en grand au Centre Bell
Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.