
Remplacement de Prud'homme: y a-t-il des volontaires pour diriger la Sûreté? UN SIÈGE ÉJECTABLE
Le Journal de Montréal
Québec a officiellement lancé hier un avis de recrutement afin de trouver une nouvelle personne à la tête de la Sûreté du Québec pour les sept prochaines années, suite au départ de Martin Prud’homme.
La prochaine nomination mettra définitivement un terme à la saga qui avait mené à la suspension de l’ancien directeur Prud’homme, parti à la retraite en août dernier suite à une entente secrète avec le gouvernement.
Le processus survient aussi au moment où la Sûreté du Québec (SQ) est appelée à diriger le front commun pour mettre un terme à la crise des armes à feu.
Le candidat recherché ou la candidate recherchée par le gouvernement doit posséder un minimum de 10 ans d’expérience en gestion et avoir une bonne connaissance de l’État et de la gouvernance des organisations, peut-on lire dans l’avis publié par le Secrétariat aux emplois supérieurs.
Bien payé
Québec cherche quelqu’un avec « une excellente connaissance de l’encadrement législatif et réglementaire des organisations policières », ainsi qu’avec de l’expérience en matière d’opérations policières et d’enquêtes d’envergure.
Le salaire variera entre 176 992 $ et 253 100 $, selon l’expérience de la personne retenue.
Au-delà de sa mission policière, la personne qui prendra le commandement à la SQ occupera aussi un rôle de conseil auprès de la ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault, qui sera sa supérieure immédiate.
La directrice générale par intérim Johanne Beausoleil verra par le fait même son mandat d’intérim se terminer, ce qui ne l’empêche pas d’être candidate pour le nouveau poste.

Une personne très proche de moi venait de mourir. Alors que je parlais avec un collègue psychologue, je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer... et je me suis aussitôt empressée de m’excuser. J’ai alors eu droit à une réplique sans appel de sa part: «Ah non! Non!», m’a-t-il répété. Sa réponse m’a fait un grand bien, et j’y repense souvent. Il a refusé mes excuses, soulignant que mes émotions étaient non seulement légitimes, mais qu’elles s’exprimaient de la meilleure façon qui soit. La mort de cette personne m’avait profondément affligée, et il n’y avait aucune raison d’être gênée d’éprouver cette tristesse.