Que nous réserve 2024 en culture? (le retour de Céline?)
Le Journal de Montréal
L’inflation et la COVID passent, la culture reste. Fiers remparts face à la morosité ambiante, nos artistes seront encore fidèles au poste pour nous divertir et aussi nous faire réfléchir en 2024. Voici ce qui se trouve sur notre radar à l’aube de la nouvelle année.
(CB) - Reviendra, reviendra pas? C’est avec ces mêmes trois mots que nous nous interrogions sur l’avenir de notre diva nationale il y a un an. À l’époque, l’annonce récente de sa maladie avait plongé tous ses admirateurs dans l’incertitude. Aujourd’hui, le mystère demeure, mais des sorties surprises de Céline cet automne – à un match du Canadien et à un concert de Katy Perry – ajoutent une couche d’intrigue. Un chroniqueur artistique de Las Vegas a même prédit son retour sur scène dès le printemps au Resorts World Theater.
(MD) - Le succès des films Le temps d’un été et Les hommes de ma mère a permis au cinéma québécois de connaître, en 2023, son été le plus fructueux depuis longtemps au box-office. Bonne nouvelle: l’été 2024 s’annonce tout aussi prometteur pour notre cinéma grâce notamment aux sorties du film musical Nos Belles-Sœurs (en salle le 11 juillet) et de la comédie 1995, quatrième volet de la populaire série autobiographique de Ricardo Trogi (au cinéma le 31 juillet).
(MP) - Les occasions de voir nos idoles internationales ne manqueront pas en 2024. Au rang des légendes, Bruce Springsteen, Madonna, Iron Maiden, Pantera, Andrea Bocelli et de nombreux autres seront de passage dans la Belle Province. L’année à venir permettra aussi d’assister à des concerts de stars montantes comme Olivia Rodrigo et Arlo Parks.
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
Une rare visite à Montréal pour Bruce Springsteen: le «Boss» fait les choses en grand au Centre Bell
Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.