Quand la télé transmet
Le Journal de Montréal
Chefs, médecins, avocats, gens d’affaires, des personnalités issues de tous les milieux sont appelées à transmettre leur passion ou à vulgariser de l’information sur les ondes télévisuelles. Pendant la pandémie, des spécialistes de la santé sont devenus de véritables vedettes. Les chefs connaissent toujours beaucoup de succès. Après tout, il faut manger trois fois par jour ! Les dragons aussi, alors qu’ils moussent l’entrepreneuriat de belle façon. Coup d’œil sur les effets de la télé sur des personnalités qui y ont fait le saut.
Ceux qui s’intéressent de près à l’entrepreneuriat ont peut-être vu Nicolas à l’émission Voir grand.tv sur les ondes de MATV. C’était tout au début de sa carrière. Il avait remporté la saison 3.
En 2015, il participait pour la première fois à Tout le monde en parle, ce qu’il qualifie lui-même de sa naissance aux yeux du public. Depuis, on le voit régulièrement à RDI, on le lit dans Les affaires et on le voit aux Dragons où une multitude d’idées et d’associations émergent de sa tête quand il écoute les entrepreneurs qui s’y présentent.
« Je le fais par passion pour l’entrepreneuriat. Je suis toujours surpris de l’ingéniosité et de la débrouillardise qui nous ramènent à la base hors des questions financières. »
Bien qu’établie avant qu’il endosse son rôle de dragon, son entreprise a tout de même bénéficié de la visibilité de la télé. « C’est difficile à quantifier parce que nous avons toujours misé sur des campagnes de marketing fortes, mais c’est clair que la télé a un effet positif. On parle d’ailleurs de l’effet dragon qui est instantané les soirs de diffusion. Certains ont vu leur site exploser. D’autres disent avoir fait plus de vente en un soir qu’en un an. C’est la puissance de l’image. »
Outre sa présence à Dans l’œil du dragon, Nicolas continue de répondre présent à l’appel des médias qui nourrissent sa curiosité.
« L’autre jour, je participais à On va se le dire. J’ai adoré avoir l’opportunité de parler d’autre chose. Je suis un maniaque d’information. C’est une superbe chance de ne pas vivre de la télé, mais de pouvoir simplement m’y amuser. Tout en restant professionnel. »
C’est pour faire rayonner l’entrepreneuriat qu’Isabèle Chevalier, alors PDG de Bio-K plus international, et qui n’avait aucune ambition télévisuelle, a accepté l’invitation des producteurs à se joindre aux Dragons. À cette époque, Bio-K trônait déjà au sommet des ventes au pays et jouissait d’une distribution à l’international. Elle n’avait pas besoin de visibilité. Pour Isabèle, ce saut à la télé devenait davantage une vitrine pour inspirer le public désireux de se lancer en affaires et d’en connaître un peu les rouages.
« J’étais déjà très impliquée dans le mentorat et dans plein de groupes d’investissements. Je trouvais important de démystifier l’entrepreneuriat et de le rendre plus accessible. Comme c’est le cas au niveau de la diversité, la représentation est importante pour que les gens se sentent interpellés. Aux Dragons, ce sont de vrais entrepreneurs, de vrais deal, et le public est témoin de l’histoire derrière chacune des entreprises. » C’est concret et ça crée de l’attachement.
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