Prêts usuraires: le PLQ demande la suspension du sous-ministre à la Cybersécurité, Stéphane Le Bouyonnec
Le Journal de Montréal
Le Parti libéral du Québec demande à la secrétaire générale de la province d’entamer une enquête sur le sous-ministre à la Cybersécurité et du Numérique, Stéphane Le Bouyonnec, parce qu’il aurait toujours des liens avec Finabanx, une société de prêts usuraires. La suspension de l’ex-président de la CAQ est réclamée.
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En 2018, notre Bureau d’enquête révélait que le l’ex-président de la Coalition Avenir Québec (CAQ) présidait le CA d’une entreprise qui fait des prêts privés à 90% d’intérêt et plus en Ontario. Ce type de prêts usuraires est interdit au Québec.
Stéphane Le Bouyonnec avait dû démissionner de son poste de président de la CAQ et renoncer à se porter candidat aux élections de 2018.
Depuis, la CAQ a offert une nouvelle chance à M. Le Bouyonnec de se faire valoir à l’intérieur de la haute fonction publique. Premièrement, au titre de secrétaire général associé et depuis cet automne comme sous-ministre au ministère d’Éric Caire.
Son salaire est passé cette année de 229 499$ à 253 942$ par année.
Or, La Presse dévoilait, jeudi matin, que Stéphane Le Bouyonnec avait toujours des liens avec l’entreprise Finabanx. L’homme d’affaires détiendrait toujours un investissement de 500 000$ dans l’entreprise. Il est aussi au cœur de poursuites entre les actionnaires de Finabanx en raison d’un prêt douteux qui serait lié aux milieux interlopes.
Le premier ministre a assuré qu’il ne savait pas que M. Le Bouyonnec avait encore des liens avec Finabanx. «J’ai demandé à Mme [Dominique] Savoie de faire toutes les vérifications», a déclaré François Legault.
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