
Petits frissons entre amis
Le Journal de Montréal
Même s’il n’a pas l’étoffe d’un Frissons, There’s Someone Inside Your House est un bonbon d’Halloween qu’on prend un plaisir évident à déballer.
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Makani Young croyait pouvoir tourner la page en quittant Hawaï pour s’installer chez sa grand-mère, au Nebraska. Mais lorsque l’adolescente voit ses camarades de classe zigouillés un à un par un tueur masqué, elle craint de voir les lourds secrets de son passé révélés au grand jour.
On reconnaît ici aisément la recette éprouvée (quoiqu’éculée) du slasher adolescent, genre qui a connu un regain de popularité dans les années 1990 grâce aux sagas Frissons, Le pacte du silence, ou encore Légendes urbaines. Heureusement, si le cinéaste Patrick Brice obéit à bon nombre des codes et conventions usuels, il réussit tout de même à s’en décoller à certaines occasions. Et c’est précisément dans ces moments tenus à l’écart des sentiers battus où There’s Someone Inside Your House offre ses scènes les plus efficaces.
Du roman à l’écran
C’est toutefois dans la transition du roman à l’écran que le récit perd des plumes. Car le scénariste Henry Gayden a pris de nombreuses libertés sur le matériel source, ne gardant que les grandes lignes du best-seller de Stephanie Perkins. Résultat : certains piliers de l’intrigue sont affaiblis, et parfois même carrément retirés, rendant plusieurs passages particulièrement boiteux.
On lui doit également le nouveau modus operandi du tueur, qui porte désormais un masque à l’effigie de ses victimes avant de les trucider. Sur papier, il s’agit là d’une excellente idée. Son exécution, par contre, laisse trop souvent à désirer.
En revanche, les jeunes interprètes — menés par Sydney Park et Théodore Pellerin dans les rôles principaux — livrent tous des performances incarnées, charismatiques et parfaitement dans le ton.
Un film de Patrice Brice

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