
Passe-Partout: une 4e saison qui va au-delà de l’éducation
Le Journal de Montréal
Pour de très nombreux enfants et leurs parents, la quatrième saison de Passe-Partout, actuellement diffusée par Télé-Québec, rime avec la joie de regarder de nouveaux épisodes. Pour la scénariste Annie Langlois, elle est plutôt synonyme du privilège de s’amuser avec la folie.
« En cette quatrième année, ça devient vraiment solide : on invente, mais en gardant toujours à l’esprit ce que c’était à la base et en se donnant le droit d’être un peu plus fou que dans une série normale [...] C’est hyper précieux », dit-elle.
Dans le savant mélange de plaisir et d’éducation qu’est l’univers de Passe-Partout, l’humour et la folie doivent être prioritaires, croit fermement celle qui est là depuis les tout débuts de la nouvelle version du populaire rendez-vous quotidien.
« Ce que je ne veux surtout pas, c’est que le message soit la première chose qu’on voit. C’est ce que je reproche à bien des émissions pour enfants; de nos jours, plus ça va, plus c’est rendu “politically correct” et moins le fun », confie Annie Langlois.
Les temps ont changé
Si durant les deux premières saisons marquant le retour de Passe-Partout, on s’éloignait peu de la proposition originale, il en va tout autrement des deux plus récents bouquets d’épisodes, notamment parce que les enfants regardent la télé différemment.
« Là où on porte un peu plus attention, c’est d’avoir des “hooks” à la fin de chaque segment pour retenir l’enfant qui en demande beaucoup maintenant, qui est habitué à ce que ça se passe vite. On a ajouté ça et on s’est assuré que les segments étaient moins longs qu’à l’époque parce que les enfants ont une capacité d’attention moins grande, avec les tablettes et tout... »
Des répétitions joyeuses
Celle qui ne souffre pas du tout du syndrome de la page blanche pour faire vivre des aventures à Passe-Partout et ses amis se sert de l’imprévisibilité afin de donner un nouveau souffle aux segments qu’il faut ramener.

Il y a un an, Donald Trump s’invitait à la cérémonie des Oscars en fustigeant sur les réseaux sociaux son animateur, Jimmy Kimmel. Douze mois plus tard, alors que le 47e président des États-Unis a récemment promis de «ramener l’âge d’or d’Hollywood», son ombre planera plus que jamais sur la 97e édition de la grand-messe du cinéma américain.