
Partielle dans Marie-Victorin: le PQ veut des élections «maintenant»
Le Journal de Montréal
Au coude-à-coude avec la CAQ dans le comté de Marie-Victorin selon un récent sondage Léger, le Parti Québécois réclame le «déconfinement» de la circonscription et le déclenchement immédiat de l’élection partielle.
«C’était surréaliste en fin de semaine de voir tous les candidats, y compris la candidate de la CAQ, faire du porte-à-porte, faire campagne», a affirmé le chef du PQ, Paul St-Pierre Plamondon. «Déclenchons là! Le plus tôt est le mieux pour la population de Marie-Victorin qui a le droit d’avoir un député.»
Selon le leader du PQ, l’inaction du gouvernement dans ce dossier n’est pas liée à la pandémie, mais à la partisanerie.
La circonscription de Marie-Victorin, qui est aussi un château fort péquiste, est vacante depuis les élections municipales de novembre dernier. La députée indépendante du secteur, Catherine Fournier, a été élue mairesse de Longueuil et a démissionné de son poste.
Trois mois plus tard, le gouvernement n’a toujours pas déclenché l’élection, même si tous les candidats ont été dévoilés.
«On est en train de tout déconfiner. La partielle dans Marie-Victorin devrait être déclenchée maintenant (...) Évidemment qu’il y a une question de partisaneries», souligne PSPP. «D’ailleurs, on propose de changer la loi électorale afin de donner au Directeur général des élections, et non pas au gouvernement, le pouvoir de déterminer la date des élections partielles sur des critères objectifs et non partisans. Il faut arrêter ce genre de joute partisane.»
Course à deux
Si l'élection avait lieu aujourd’hui dans Marie-Victorin, il est toutefois impossible de déterminer qui sortirait vainqueur au terme de la bataille, selon un sondage Léger commandé par le PQ et dont le Journal a obtenu copie.
Pierre Nantel du Parti Québécois, et Shirley Dorismond de la Coalition Avenir Québec, se retrouvent tous les deux à 33 % dans les intentions de vote.