Paolo Noël: cinq temps forts d’une carrière bien remplie Premiers succès Music-Hall Omertà Les doigts croches Ses autobiographies
Le Journal de Montréal
Voici cinq œuvres ou moments marquants de la carrière de Paolo Noël, véritable touche-à-tout du monde du spectacle québécois.
• À lire aussi: Plusieurs hommages pour Paolo Noël, décédé à l'âge de 93 ans
• À lire aussi: Le chanteur et acteur Paolo Noël rend l'âme à 93 ans
Après avoir fait ses débuts dans les cabarets à la fin des années 1940, Paolo Noël enregistre un premier album de quatre chansons au début des années 1950. Il connaît ses premiers grands succès au palmarès en 1956 avec Vierge Marie et Ma prière, suivis deux ans plus tard de La chanson du petit voilier.
Alors que sa carrière de chanteur de charme prend son envol, Paolo Noël a fait ses débuts à la télévision en 1954 dans l’émission de variétés Music-Hall, sur les ondes de Radio-Canada. Au fil des ans, il animera Musique en tête et la quotidienne Toast-café à Télé-Métropole, Music-Hall des jeunes, et participe aux débuts des Tannants de chez nous, avec Pierre Marcotte et Gilles Latulippe.
Il a même été élu Monsieur Radio-Télévision au gala des artistes de 1968.
Paolo Noël s’est aussi distingué comme acteur, tant au petit qu’au grand écran. À la fin des années 1990, il a tenu le rôle du tueur à gages Tony Potenza dans la série télé Omertà : La loi du silence – on lui doit notamment la célèbre réplique « Décalisse le caniche ». Il a revisité ce personnage en 2012 dans le film Omertà, qui mettait également en vedette René Angélil.
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.