![Oups, le variant était déjà arrivé
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Oups, le variant était déjà arrivé L'ÉNONCÉ LES FAITS
Le Journal de Montréal
Débusquer les fausses nouvelles, vérifier les déclarations des politiciens, trouver les vrais chiffres : notre Bureau d’enquête, basé à Montréal, Québec et Ottawa, se spécialise dans l’art de rétablir les faits. Chaque samedi, nos journalistes et recherchistes vous présentent leurs trouvailles pour vous permettre d’y voir plus clair dans l’actualité de la semaine.
Le chef parlementaire du Parti québécois, Joël Arseneau, a déclaré lors d’un point de presse, mardi, que « la prudence est de mise [...] dans la mesure où le virus Omicron va certainement atteindre les frontières du Québec à un moment donné. »
Il répondait à une question d’un journaliste concernant les mesures que le gouvernement devait annoncer concernant les rassemblements pour les Fêtes.
M. Arseneau ne semblait pas savoir que le variant Omicron de la COVID-19 avait déjà franchi les frontières québécoises. En effet, le 29 novembre, le ministre de la Santé a annoncé qu’un premier cas a été confirmé au Québec chez un voyageur revenant du Nigeria et résidant au Québec. Le variant Omicron, détecté pour la première fois en Afrique du Sud à la fin novembre, est considéré comme préoccupant par l’Organisation mondiale de la santé.
Toutefois, lundi, l’Institut national de santé publique a publié un communiqué indiquant qu’elle « surveillait » le variant Omicron, et « qu’il ne semble pas y avoir de transmission communautaire » au Québec.
La Santé publique réalise maintenant systématiquement des tests pour déceler les cas de ce variant chez les voyageurs positifs à la COVID-19 entrant au Québec.
Mercredi, cinq cas ont été confirmés, et sept autres faisaient l’objet d’une enquête.
—Marie Christine Trottier