
N’attendez pas la première tempête pour acheter une souffleuse
Le Journal de Montréal
La hausse des coûts du déneigement vous amène à considérer l’achat d’une souffleuse ? Vous devez donc être bien informé pour choisir un modèle qui conviendra à vos besoins.
Éric Picard, directeur des ventes de l’Atelier Jean Guglia et Fils, qui existe depuis 70 ans à Montréal, explique qu’un petit terrain ne veut pas nécessairement dire qu’il faut posséder une petite souffleuse.
« Si tu as un plus petit terrain et que tu souffles juste sur un trottoir et un balcon, oui OK on va y aller avec du plus petit (souffleuse à 1 phase) », précise le vendeur de souffleuses qui offre un service personnalisé de montage de souffleuses, de lubrification, de livraison et un cours à domicile.
« Mais si tu dois ramasser ton bord de chemin où la charrue de la Ville a fait une bordure, tu vas avoir besoin de plus gros », ajoute M. Picard, spécifiant qu’une petite souffleuse ne sera pas capable de ramasser cette bordure qui est pleine de slush et de glace.
On a donc besoin de plus de puissance (souffleuse à 2 phases) lorsque la neige est à retravailler. « L’air est condensé avec la première neige qui est propulsée, la neige est donc plus lourde et ça prend un modèle à 2 phases », mentionne l’expert en souffleuses, citant les modèles Toro, Ariens et Honda comme trois marques très puissantes.
Une souffleuse à 2 phases coûte en général le double d’une souffleuse à 1 phase chez ce commerçant. Une souffleuse 1 phase coûtera environ 1000 $ comparativement à 2000 $ pour une 2 phases.
Il ne reste d’ailleurs plus beaucoup d’offres dans le marché pour la 1 phase à essence, selon Isabelle Giguère, directrice mise en marché outillage et équipement motorisé chez RONA, qui vend uniquement la marque Ariens à 709 $.
« Le marché se transfère beaucoup vers les souffleuses à batteries qui nécessitent moins d’entretien », affirme Mme Giguère.

Même en excluant la pandémie, le gouvernement Trudeau a dépensé plus par personne que le fédéral ne l’a fait durant la grande dépression ou les deux guerres mondiales en dollars constants, gonflant le déficit à plus de 60 milliards $. S’il veut sortir du rouge, le prochain gouvernement devra trouver de l’argent. Où et comment? Luc Godbout, titulaire de la Chaire en fiscalité et en finances publiques de l’Université de Sherbrooke, indique quels programmes sont à risque en cas de compressions budgétaires et où il serait possible de trouver de l'argent.