
Meurtre d'Adrienne McColl: un seul assassin possible aux yeux de la Couronne
Le Journal de Montréal
CALGARY | Une attaque personnelle, violente et intime : il n’y a qu’une seule personne qui puisse avoir tué une jeune Albertaine de cette façon il y a 20 ans, selon la Couronne. Son copain de l’époque, le Québécois Stéphane Parent.
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« Vous pouvez inférer qu’il a agi comme un coupable parce qu’il en est un », a noté Me Shane Parker hier, lors de sa plaidoirie finale, au palais de justice de Calgary.
Le tueur s’est acharné sur Adrienne McColl, en la frappant à plusieurs reprises à la tête, il a déplacé son corps, nettoyé la scène de crime et fui à l’autre bout du pays, a énuméré le procureur, qui officie pour la Couronne avec Me Matt Dalidowicz.
« Stéphane Parent avait le choix après lui avoir fracturé le crâne. Il aurait pu la sauver, mais il a choisi de l’achever [en l’étranglant]. Ça prouve ses intentions », a résumé Me Parker en demandant au jury de huit hommes et quatre femmes de déclarer l’accusé de 53 ans coupable de meurtre non prémédité.
Pour la poursuite, il n’y a aucun doute possible. Parent a assassiné sa copine de 21 ans le soir de la Saint-Valentin en 2002.
La théorie de la Couronne est que le crime a été commis dans la maison de ville que la victime partageait avec son beau-père, rue Killarney Glen Court, à Calgary.

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