Mathéo Piccinin-Savard, les deux pieds dans la réalité
Le Journal de Montréal
Mathéo Piccinin-Savard a tourné la page sur les impressionnantes transformations dont il a été témoin dans la série Les mutants. Il a dit au revoir au genre fantastique et bonjour à un univers bien ancré dans la réalité, celui de la quotidienne familiale Le pacte, qui sera diffusée à compter de lundi, du lundi au jeudi à 18 h 30, par Télé-Québec.
En acceptant de prêter ses traits à l’adolescent Théo, le comédien de 14 ans a découvert une réalité qui lui était étrangère, celle de la pauvreté qui dicte la vie d’un garçon et de sa mère.
« Avant le rôle de Théo, je ne savais pas comment les gens pouvaient vivre avec la pauvreté, confie-t-il. Quand j’ai défendu le rôle, j’ai commencé à comprendre, j’ai eu plus d’empathie, je voulais que les gens se sentent mieux parce que c’est vraiment difficile quand on vit ça. »
La trame narrative de la production Le pacte s’articule autour d’Aïna (Sarah-Maxine Racicot), Arnaud (Léokim Beaumier-Lépine) et Théo, des jeunes qui se font une promesse sérieuse : les secrets intimes des membres du trio seront protégés. Si les choses venaient à mal tourner entre eux, ils seraient exposés aux oreilles de tous.
Plusieurs thèmes cruciaux chez les adolescents – comme l’estime de soi, l’image, l’intimidation ou encore l’identité – sont abordés dans cette série. C’est ce récit s’appuyant sur le quotidien de nombreux jeunes qui a tout particulièrement séduit l’interprète de Théo.
« Souvent, il y avait moins de réalisme dans les émissions pour lesquelles j’ai joué [...] Là, ce sont vraiment des problèmes que les jeunes peuvent vivre : Théo avec sa pauvreté, Aïna avec son vertige... Ce que j’ai adoré de la série, c’est de voir comment les jeunes pouvaient vivre avec ces problèmes, comment ça pouvait être dur pour eux. J’avais vraiment envie d’essayer ça. »
Pas un « bum »
Si son personnage se place lui-même dans des situations où on pourrait croire qu’il agit comme un « bum », Mathéo Piccinin-Savard affirme qu’il ne mérite pas d’être dépeint de la sorte.
« Théo est un jeune comme tous les autres, mais il aime enfreindre les règles et tester les limites des autres, par exemple avec ses amis ou la directrice de l’école. Théo vit seul avec sa mère et ils ont un problème d’argent. Il essaie toujours de ramener de l’argent à la maison pour pouvoir payer l’électricité, le matériel scolaire... Il travaille fort et il aime sa famille ; il veut tout faire pour que les deux puissent subsister. Mais il aime aussi taquiner les gens. »
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
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Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.