Martin Matte casse la baraque avec son nouveau talk-show
Le Journal de Montréal
Martin Matte a cassé la baraque jeudi soir en pilotant la première de son nouveau talk-show Martin Matte en direct. Avant d’accueillir son ami Patrick Huard, qui était l’invité de la soirée, il a jasé avec un faux Éric Salvail, pompier de profession, avec qui il a parlé de boyaux et de pénis !
Le ton était donné par l’humoriste de 53 ans, qui était en feu et très confiant, cachant bien sa nervosité. Dès son arrivée sur le plateau, avant son stand-up d’ouverture, il a reçu une salve d’applaudissements bien nourrie, ce qui lui a sans doute insufflé une bonne dose d’énergie pour l’heure qui suivait.
Fort bien préparé, Martin Matte a été grinçant, irrévérencieux et collé sur l’actualité en parlant d’inflation. Dans son numéro d’ouverture, il a entre autres été question de HBO qui a trouvé le remplaçant de l’acteur Dubbledore, Michael Gambon, décédé jeudi, en la personne de Manon Massé.
On a senti l’animateur en plein contrôle, son expérience de la scène dans ses trois spectacles solos le servant bien. Tout comme son sens de la répartie, qui lui a permis de rebondir pendant la portion entrevue, la dimension la plus nouvelle pour lui. Heureusement pour Martin Matte, Patrick Huard a été un invité généreux qui n’a pas laissé tomber son hôte. L’ancien animateur de La Tour connaît la chanson et il est même revenu sur Rambo Gauthier qui l'avait traité de « tapette à toupette » dans un segment dans lequel il devait lire les réponses qu'on avait préparées pour lui. Il y a été question de son retour en couple avec... Véronique Cloutier !
Martin Matte a rappelé qu’il admirait son invité, qui était jadis son modèle. Il l’a questionné à propos de ses échecs professionnels. Huard lui a dit qu’il pensait chaque fois que sa carrière était finie. L’animateur lui a rappelé qu’il avait décliné l’invitation pour son union avec Anik Jean, en lui soulignant qu’il assisterait à son prochain mariage !
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
Une rare visite à Montréal pour Bruce Springsteen: le «Boss» fait les choses en grand au Centre Bell
Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.