
Mélissa Désormeaux-Poulin et Patrick Labbé s’amusent sur le plateau de «Classé secret»
Le Journal de Montréal
Mélissa Désormeaux-Poulin et Patrick Labbé se payent la traite, comme on dit, sur le plateau de la nouvelle série d’espionnage «Classé secret» destinée dès le printemps prochain à la chaîne addikTV.
Il ne reste qu’une douzaine de jours de tournage à cette production qui pourrait être comparée à «M. et Mme Smith», film de 2005 mettant en vedette Angelina Jolie et Brad Pitt.
Des médias ont été invités jeudi à rencontrer les deux comédiens, qui disent s’amuser à jouer un couple d’espions travaillant pour les Services de sécurité du Canada (SSC).
Bien que Patrick Labbé ait campé un policier devenu agent des services secrets dans «District 31», cela demeurait surtout suggéré dans la quotidienne de Luc Dionne. Dans «Classé secret», dont la première saison compte 10 épisodes, il a vraiment «les deux pieds dedans».
«Émile, mon personnage, est un gars très sanguin, intuitif et dangereux. C’est un ami que tu veux, mais c’est un ennemi que tu ne veux pas», a dit Patrick, qui lance des fleurs à sa camarade Mélissa Désormeaux-Poulin ainsi qu’au réalisateur Stéphan Beaudoin.
«Mélissa a une énergie unique, je suis vraiment heureux de travailler avec elle. Pour ce qui est de Stéphan, c’est la première fois qu’on me dirige de cette façon-là. Il est tellement incisif et précis dans ses commentaires. Il vient me piquer tout le temps à la bonne place, il sait parler aux acteurs.»
«Hier, on a tourné une scène où il y avait 16 plans et j’ai dû tirer une centaine de balles. Il y avait du sang, des explosifs, on ne fait pas qu’en parler, on le voit, ça fait de cette série quelque chose d’extrêmement concret, c’est très vitaminé, très masculin», a ajouté Patrick.
Après 30 ans de métier, Mélissa Désormeaux-Poulin dit être propulsée complètement ailleurs comme interprète. «J’ai toujours rêvé de jouer une fille comme ça. C’est une force tranquille, tu ne sais jamais ce que Rachel ressent ou vit, elle est très audacieuse et guerrière. Moi je suis tout le contraire de ça, dans le sens où je suis plus spontanée et je ris. Rachel a traversé quelque chose d’épouvantable, ce qui fait qu’elle n’a plus peur de rien.»

Il y a un an, Donald Trump s’invitait à la cérémonie des Oscars en fustigeant sur les réseaux sociaux son animateur, Jimmy Kimmel. Douze mois plus tard, alors que le 47e président des États-Unis a récemment promis de «ramener l’âge d’or d’Hollywood», son ombre planera plus que jamais sur la 97e édition de la grand-messe du cinéma américain.