
Les vols de voitures en forte progression à Montréal
Le Journal de Montréal
Le vol de véhicules est un véritable fléau au Québec. L’émission J.E. a enquêté sur ce phénomène qui a connu une croissance de 25% à Montréal l’an dernier.
À l'occasion de l’émission Le Guide de l’auto, sur QUB radio, le journaliste Denis Therriault de J.E. était de passage aux micros d’Antoine Joubert et de Germain Goyer pour démystifier cela.
Alors qu’il en était aux balbutiements de ses recherches, le journaliste d’enquête a appris qu’un modèle bien précis était prisé par les voleurs.
«En faisant une entrevue avec les services frontaliers et avec les gens de la police de Montréal, j'ai appris que 40% des véhicules volés sont des Honda CR-V, particulièrement les modèles 2018», s'est étonné Denis Therriault. La forte demande pour ce modèle ainsi que la facilité de le dérober seraient les deux facteurs principaux expliquant cela. «Ça passe par le port de Montréal, j'oserais dire majoritairement, et ça se retrouve au Moyen-Orient», souligne le journaliste.
Les vols de voiture n'ont rien de nouveau, mais ceux-ci sont en forte augmentation au Québec depuis quelques années, notamment à Montréal. «On se rend compte qu'en 2021, il y a au-dessus de 1000 voitures de plus qui ont été volées à Montréal», lance Denis Therriault, spécifiant qu'il s'agit d'une hausse spectaculaire de 27%.
La première étape d’un vol est souvent réalisée avec une facilité déconcertante et, surtout, avec une grande rapidité.
«Le voleur, ça peut être un jeune ou quelqu’un d’expérimenté. Avec la technologie, ils sont très habiles et c’est troublant. Ils vont scanner le mur de la maison jusqu’à ce qu’ils trouvent le signal de la clé. Le plus vite que j’ai trouvé dans mes recherches, c’est 18 secondes», explique Denis Therriault.
Une fois le signal détecté, les voleurs peuvent accéder au véhicule et le faire démarrer - tout ça sans avoir à briser quoi que ce soit.

Même en excluant la pandémie, le gouvernement Trudeau a dépensé plus par personne que le fédéral ne l’a fait durant la grande dépression ou les deux guerres mondiales en dollars constants, gonflant le déficit à plus de 60 milliards $. S’il veut sortir du rouge, le prochain gouvernement devra trouver de l’argent. Où et comment? Luc Godbout, titulaire de la Chaire en fiscalité et en finances publiques de l’Université de Sherbrooke, indique quels programmes sont à risque en cas de compressions budgétaires et où il serait possible de trouver de l'argent.